Eczéma Nerveux : et si le stress n’était pas le (seul) coupable?!

Avec l’eczéma nerveux, on continue à explorer les déclencheurs, ou causes, de l’eczéma atopique.

Pour les personnes atteintes de cette forme d’eczéma chronique, c’est LA grande question.

eczéma nerveux... ou stress atopique?
Eczéma nerveux… ou Stress Atopique : une nuance trop méconnue!

Mais d’abord, pourquoi je vous parle de ça? Parce que…

Mais qu’est-ce qui déclenche mon eczéma?

J’ai tout essayé.

Rien ne marche.

Je réagis à tout…

… ces questionnements et découragements sont la réalité d’une vie avec une dermatite atopique

La rubrique « Soigner son Eczéma » de mon blog a pour objectif d’être une boussole de votre maladie de peau
… pour mieux vous soigner en autonomie
et apprendre à Vivre Mieux Avec une Dermatite Atopique!

L’année passée, j’ai travaillé à (cliquez) :

Cette année démarre pour wHoUman avec un autre grand chantier, qui vise toujours à mieux comprendre, expliquer et prendre en charge la dermatite atopique à tous les âges. Et ce chantier concerne les liens entre l’eczéma et la sphère psycho-affective! Ou encore pour les géographes haha : entre l’eczéma et la région du Plexus Solaire :

Plexus solaire, siège du sytsème nerveux autonome et du moi émotionnel, en cause dans de nombreuses pathologies liées à des problèmes de frontière… car nos tripes ne sont pas toujours en accord avec notre cerveau

Dr Anne Simon, dans mon cours de physiopathologie digestive à l’Ecole Lyonnaise des Plantes Medicinales, où je suis étudiante en herboristerie 🙂

Barrière cutanée altérée et « problème de frontière »

Et oui, l’eczéma atopique est aussi un problème de frontières. Pas seulement un problème de bouffe!

C’est là que ça devient plus complexe, mais aussi fichtrement intéressant et indispensable, pour toute démarche de guérison naturelle!!

Un problème de frontières, c’est-à-dire?

Et bien la peau est la première membrane de contact et d’échange avec le monde extérieur, très littéralement. Truufée de récepteurs sensoriels pluriels et nombreux (température, pression, démangeaisons, douleur, pour n’en citer que quelques uns…), la peau est une frontière intelligente qui permet l’interaction entre un organisme et son environnement.

C’est par elle que rentrent les intrus qui nous embêtent tant lorsqu’on a une peau atopique. Mais c’est aussi par elle que nous parviennent les douceurs de la vie (la caresse du soleil, d’une mère, d’un amant, ou toute autre pratique que je vais vous laisser imaginer 😉 )

… Enfin en principe, car quand on est couvert d’eczéma, ces douceurs, tout de suite, ne se vivent pas de la même manière…

La peau est un organe sensoriel, qui a un rôle symbolique important, puissqu’elle matérialise la limite du « soi », une limite communicante, qui permet de faire entrer et sortir, de ressentir et d’émettre, mais une limite. En tant que telle, elle occupe une place très spéciale dans la psyché. La peau, barrière et membrane émettrice visible, affichée au vu et su des autres, n’est pas pareil qu’un poumon! Avoir un poumon abîmé n’est pas affichant. Avoir de l’eczéma, si. Avoir un rein en moins n’est pas très impactant a priori dans les interactions avec autrui. Avoir des yeux bouffis d’eczéma, si.

Vivre avec de l’eczéma quand on est un enfant

Or, la dermatite atopique se développe typiquement chez les nourrissons, à quelques mois de vie. Les enfants qui se construisent avec cette maladie sont un cas d’école des impacts psychiques de l’eczéma atopiuqe. On le sait quand on l’a vécu, la peau et ses problèmes occupent une part tout à fait importante dans aa construction psychique.

Une dermatologue spécialiste de dermatite atopique s’est penchée sur cet impact chez les enfants. Je vous invite à voir la série de dessins réalisés par des enfants dans le cadre d’une expérimentation menée par cette dernière, en lien avec d’autres professionnelles de l’enfance (pédiatre, patientes-expertes et soignantes, institutrice). L’idée était de donner un moyen d’expression aux enfants touchés par un eczéma atopique sévère, quant à leur vécu avec cette maladie.

Toutes les études internationales attestent de troubles du sommeil, de dégradation de l’estime de soi voire de troubles anxio-dépressifs chez les enfants atteints d’eczéma. Ces études sont basées sur des critères établis par les adultes.
Et si on donnait la parole aux enfants, auraient-ils autre chose à dire, à partir de quel âge et sous quelle forme ? Les enfants : que disent-ils de leur vie avec ou sans eczéma ?
Le but de ce travail était de répondre à ces questions à partir du mode d’expression favori de l’enfant : le dessin

« Dessine toi Avec et Sans Eczéma », blog du Dr Magali Borrel Bouttaz, dermatologue, introduction de l’expérience visant à observer l’impact ressenti de leur eczéma par de jeunes patients atopiques
Dessin d’enfant réalisé dans l’expérience mentionnée précédemment, classé à l’issue de l’expérience dans le groupe des enfants se sentant « amputés » à cause de leur eczéma.

Impacts psychiques de l’eczéma atopique… et système nerveux

Les impacts psychiques d’une vie avec de l’eczéma atopique, dès l’enfance où se forgent les strcutures de représentation et d’attachement fondamentales, sont nombreux. Perception de soi, de sa valeur, relations aux autres, perception du monde… sont impactés négativement par l’eczéma. Conséquence logique, la peau et ses pathologies sont très liées à la sphère émotionnelle et affective, par des mécanismes complexes… et souvent à double bande (ça marche dans les deux sens…) !

Cette dimension psychique de l’eczéma est à mettre en lien avec la dimension « nerveuse », au sens organique du terme. En effet, notre psychisme et nos émotions sont incarnées dans un corps, notamment via les émotions, qui permettent d’encarter dans le système nerveux le lien entre des situations, des vécues, une expérience et des émotions. Ainsi, l’expérience continue, répétée, chronique d’une vie dans un corps percé, à la barrière cutanée poreuse, se transcrit par et sur le système nerveux, et s’encarte dans les structures psychiques.

C’est ainsi que se passe l’apprentissage comportemental tout au long d’une vie. L’auteur neurologue Antonio Damasio l’a bien expliqué dans son ouvrage Spinoza avait raison. Joie et Tristesse : le cerveau des Emotions.

Lien entre psychisme, émotions et eczéma, par le système nerveux donc. Ok… mais l’eczéma nerveux, dont on parle partout sur internet, existe-t-il vraiment?!
Si oui, qu’est-ce que c’est, cet eczéma nerveux? Faire du yoga, respirer et apprendre à se détendre suffirait-il alors à ne plus souffrir d’eczéma?
Spoiler : les personnes qui comme moi souffrent de longue date de dermatite atopique ne sont pas dupes : ce serait trop beau si c’était si simple!

On fait le point.

Eczéma nerveux : émotions et eczéma

Et ça me conduit à aborder la thématique du fameux « eczéma nerveux« . Je précise tout de suite que c’est le premier article et le dernier où j’en parle, car en fait, tu vas voir, l’eczéma nerveux n’existe pas!!!!

La thématique de l’eczéma nerveux, sans surprise, va nous amener à explorer la dimension émotionnelle de l’eczéma atopique. Toute personne atteinte de dermatite atopique sent bien, parfois confusément ou parfois clairement, le lien entre émotions et eczéma.

Globalement, quand l’état de la peau s’améliore, que les démangeaisons diminuent, que les traitements ou protocoles essayés fonctionnent, les émotions sont au beau fixe : on se sent joyeux, curieux, ouvert, patient, empathique… Alors que quand la poussée d’eczéma survient, c’est tout l’inverse : on est terne, triste, renfermé, irritable…

Et réciproquement, quand on a des émotions négatives, comme le stress, ou la colère, les démangeaisons sont exacerbées, et on repart dans des poussées ou cycles inflammatoires facilement! Cependant j’ai le sentiment que les émotions positives ont (malheureusement) un effet moins direct sur l’état de la peau… Si je ris ou ai une grande joie : je ne constate pas d’effet direct sur la peau… Alors qu’une simple crise de colère peut tout gâcher! La vie est injuste!

Bref, on le sait d’expérience, l’eczéma a un impact majeur sur notre paysage émotionnel, et inversement.

Mais quid du stress en particulier?

Pourquoi faire tant de cas du stress en matière d’eczéma, plus que la tristesse, ou la colère, ou l’impuissance, etc?

Le stress est-il un déclencheur ou un résultat de l’eczéma?

Eczéma nerveux : un mythe à déconstruire

L’eczéma nerveux n’existe pas!

Il y a une connexion très forte et structurante entre l’anxiété et l’eczéma, aucun patient touché ne dira le contraire. Mais corrélation n’est pas toujours causalité, et la causalité peut avoir plusieurs sens… C’est ce qu’on va s’attacher à expliquer!

L’eczéma nerveux serait une forme d’eczéma déclenchée par le stress. Une fome d’eczéma émotionnel, qui serait caractéristique des personnes en état de stress chronique, ou d’un « naturel nerveux » …

Ce fameux « eczéma nerveux » suggère que le stress, la nervosite, l’anxiété, seraient une cause à part entière, voire unique, de notre eczéma.

Vous sentez peut-être déjà mon scepticisme….

En premier lieu, l’eczéma nerveux… n’existe que sur internet ! Il n’existe dans aucun bouquin de dermatologie, il ne constitue pas une catégorie spéciale d’eczéma. La maladie dont le symptôme le plus connu est l’eczéma chronique porte un nom : la dermatite atopique. Point barre.

D’ « Eczéma Nerveux » à « Stress Atopique »

La grande question : quelle est la poule et quel est l’oeuf? Est-ce vraiment le stress qui déclenche l’eczéma?

D’après mes recherches, mes études d’herbaliste à l’Ecole Lyonnaise des Plantes Médicinales et des Savoirs Naturels et mon expérience : deux réponses

  1. Oui, le stress et notamment le stress émotionnel joue un rôle dans le déclenchement des poussées d’eczéma et l’entretien du terrain inflammatoire.
  2. Mais l’eczéma atopique chronique cause un terrain anxieux, une anxiété chronique, état diffus et permanent qui ne s’explique pas forcément par un environnement stressant.
    La dermatite atopique a un autre symptôme que l’eczéma : le stress atopique.

Le STRESS ATOPIQUE est complètement ignoré comme symptôme de la dermatite atopique car considéré exclusivement comme un déclencheur!

Dans cet article, je me base sur :

J’adopte dans cet article un regard synthétique sur ces travaux, mais aussi personnel en tant que patiente-experte, pour répondre de façon claire mais subtile à la question (peut-être encore contre-intuitive pour l’instant) :

…Et si le stress n’était pas la cause de notre eczéma, mais sa conséquence?

D’après les travaux précités, il ressort que l’anxiété chronique et le stress sont une sorte d’effet secondaire de notre eczéma atopique, notamment si celui-ci nous touche de façon chronique depuis l’enfance!

Mais qu’est-ce que ça implique, d’avoir une anxiété chronique liée à l’eczéma?! Si vous êtes parent d’un jeune enfant ou d’un bébé atteint, comment gérer l’âge critique de la toute petite enfance pour limiter le développement de l’anxiété chronique de votre petit bout?

Comment se prémunir et prémunir votre enfant contre ce que je vais désormais appeler le Stress Atopique?

La première étape, c’est de ne pas se tromper de coupable.

Il ne suffit pas de dire : « arrête de stresser », ou, « si tu étais moins nerveux, ça irait mieux ». Déjà c’est culpabilisant… et en fait, c’est faux! car le stress et l’anxiété sont une conséquence, tout autant et même avant que d’être des facteurs d’eczéma!

Le stress, une conséquence grave de la dermatite atopique

Pour faire court dans ce premier article qui pose les fondements : à la base, le stress et l’anxiété seraient donc en fait plutôt la conséquence d’un eczéma chronique depuis l’enfance… et non sa cause! Le stress est ainsi le deuxième symptôme trop ignoré et mal pris en charge de cette maladie de peau, avec l’eczéma (prurit, démangeaisons, état inflammatoire récurrent, etc etc).

Je complète donc derechef la première définition qui apparaît de la dermatite atopique quand on fait une recherche google :

L’eczéma atopique ou dermatite atopique est une maladie cutanée prurigineuse (provoquant des démangeaisons [ainsi qu’une forte anxiété ]) chronique, évoluant par poussées

Ameli.fr

Voilà. Ca pose des fondements. Maintenant quelques points un peu plus subtiles, et l’amorce d’une compréhension détaillée du pourquoi et du comment :

L’eczéma est susceptible de générer un stress ou une anxiété persistant à l’âge adulte lorsqu’il est vécu de façon chronique pendant la petite enfance (ce qui est typiquement le cas de la dermatite atopique).

D’après les travaux de psychopathologie du Dr Thierry Sage, 2011 et du Dr Magalie Borrel-Bouttaz, 2021

Le Stress Atopique

J’ai recensé dans ces travaux trois explications principales à ce renversement de point de vue.
Ainsin, l’eczéma chronique peut avoir un impact « à vie » sur la personne atteinte, car il :

  1. Crée une image de soi génératrice de stress :

    L’eczéma, chez le jeune enfant (déjà!) cause une altération négative de l’image qu’il a de son corps, avec une problématique d’estime de soi et de confiance en soi, générateurs de stress, notamment dans les sitations d’interaction relationnelle

  2. Inonde le système nerveux de signaux chimiques de stress :

    La peau est un organe membrane, qui nous sépare autant qu’il nous relie au monde. Ce faisant, en cas d’eczéma chronique, les récepteurs nerveux envoient constamment un signal d’inflammation au cerveau, c’est-à-dire une information qui décenche une réponse de stress chronique. Ben oui, agression permanente = stress permanent = adrénaline et cortisol sont sécrétés non stop = sentiment et manifestation d’anxiété.

  3. Joue un rôle dans le développement de relations de type « insécure »*

    Le toucher joue un rôle prépondérant dans l’attachement de l’enfant à ses parents ou ses « caregivers ». Une carence de toucher, ou de toucher agréable, lié à un inconfort réel ou présumé de l’enfant, va impacter le développement de l’attachement et créer des structures d’attachement de type « insécure » pour la personne atteinte. Or, cet attachement insécure est générateur d’angoisses et de troubles impactant la personne et sa vie relationnelles (on pourra retrouver des troubles de la personnalité de type borderline, etc). Thierry Sage émet l’hypothèse que cette structure d’attachement insécure est un « possible facteur dispositionnel prédictif dans l’évolution de la dermatite atopique » : un cercle vicieux donc!

*A noter que ces travaux divergent sur un point : le rôle de l’âge de la vie auquel l’eczéma chronique fait son apparition. Ainsi, Le Dr Bourrel-Bouttaz pressent un lien entre l’âge auquel les symptômes d’eczéma appraissent et l’intensité des dérégulations psycho-affectives à venir. Le Dr Sage, lui, juge que l’attachement insécure est davantage impacté par la durée sur le temps long de l’eczéma atopique, que par l’âge auquel il apparaît.

En revanche, les deux semblent s’accorder sur l’impact prépondérant de la chronicité de l’eczéma, plus que son intensité, sur le développement d’une anxiété durable voire croissante jusqu’à l’âge adulte.

Arrêtez de stresser : le stress, c’est pas de votre faute, c’est la faute à l’eczéma 😉

Ce sont ces 3 conséquences de l’eczéma sur l’anxiété que je propose d’appeler Stress Atopique.

Stress Atopique, le corollaire de l’Eczéma atopique…

Les deux symptômes cliniques les plus problématiques d’une dermatite atopique, qui sont aussi embêtants l’un que l’autre. Et qui doivent faire l’objet d’une prise en charge qualitative, l’un et l’autre!!

J’espère que cet article changera votre piont de vue sur l’eczéma, et vous décomplexera sur votre anxiété : c’est pas de votre faute!!

Pour ma part, je trouve que faire basculer certaines causes du côté des conséuqneces, ça peut enlever un sacré poids sur les épaules :

« Il faut que je me destresse, il faut que j’arrête de stresser. P***** de B***** de M*****, je vais arrêter de stresser oui???!! » 😉

J’espère que cet article vous permettra d’arrêter de stresser-parce-que-vous-êtes-stressé… et que le stress c’est pas bon pour l’eczéma!

Qu’on se le tienne pour dit : le stress est avant tout un symptôme de notre maladie.

Nous ne souffrons pas d’un stress lambda, mais d’un stress atopique!

… Stress atopique qui peut et doit être pris en charge, et qu’on peut apprendre à mieux gérer : ce sera l’objet du prochain article!

A la semaine prochaine,

Amitiés wHoUma(i)n(es),

Virginie

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10 Responses

  1. Valériane dit :

    Très intéressant ! Cela me fait un peu penser à une partie d’article où je prends l’exemple de l’acné. Je crois aujourd’hui qu’il n’y a pas toujours une seule cause. Les causes ne sont d’ailleurs pas les mêmes pour tout le monde. Et je fais toujours un lien avec les émotions 🙂

    • Complétement ! Les causes ou déclencheurs ne sont pas les mêmes pour tout le monde et de même, en santé, le dicton « aux mêmes causes les mêmes effets » NE FONCTIONNE PAS! C’est ce qui rend la prise en charge des problématiques inflammatoires si compliquée, pas de recette magique. Ou la cortisone, mais ça ne dure qu’un temps, avec potentiellement un amer backlash qu’est le TSWS ou RSS…

  2. Gladys dit :

    Arrêtez de stresser ! Je trouve qu’il n’y a rien de plus stressant que cette injonction… Merci pour cet article déculpabilisant

  3. Cherazade dit :

    Merci pr cet article très intéressant 🙂 ! Il est vrai que le declanchement de malade sont dû à plusieurs cause qui des fois Sony inexplicables ! Les émotions également peuvent être une des cause !

  4. emma dit :

    un article intéressant qui montre toute la complexité de la dermatite atopique dont le stress peut être à la fois une des causes et une des conséquences. Les émotions ont un impact tellement important et sous estimé sur l’ensemble de nos organismes.

    • Merci Emma pour ta fine lecture ! Tout a fait, nous sommes des êtres complexes, faits de chaire et d’os et aussi, il s’avère, d’émotions. Et tout cela est extrêmement lié ! Et ce n’est pas ésotérique : notre corps abrite en son centre des chapelets de ganglions nerveux qu’on nomme aussi le plexus solaire, un centre émotionnel très lié à la fonction digestive, connecté au bulbe cérébral par le nerf vague… Bref, une personne est un être complexe et complet, et un soin doit prendre en compte cela ! Sinon c’est le petit bout de la lorgnette… On tape sur un symptôme pour le « faire rentrer », mais en l’invisibilisant, il va typiquement ressortir de plus belle, ici ou là, ou dans la sphère émotionnelle…

  5. Karine dit :

    Excellent article qui remet les points sur les i. Il y a tant d’idées reçues sur l’origine de certaines pathologies et comment bien se soigner si on part d’un constat erroné ? Merci

    • Oui Karine ! C’est exactement l’idée de la partie de ce blog dédiée à la dermatite atopiques : remettre les points sur les i, et essayer en bon petit colibri d’apporter une goutte salutaire à l’océan d’intox qu’on peut trouver sur l’eczéma…

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