L’eczéma et sa signification psychosomatique

eczema signification psychosomatique

L’eczéma atopique a-t-il une signification psychosomatique? Une ou plusieurs? Si oui, quelle.s est, (ou sont) -elle.s?

Comment décrypter son eczéma atopique? Qu’est-ce que mon eczéma dit de moi, ou plutôt… qu’est-ce que l’eczéma me raconte?

Cet article va :

  • exposer dans quel cadre la dermatite atopique peut être considéree comme une maladie psychosomatique
  • mettre cette maladie au regard d’autres « maladies du siècle », car les patients partagent un rapport similaire avec leurs symptômes
  • comprendre ce qu’est un symptôme en psychanalyse, pour élargir les pistes de réflexion sur nos déclencheurs
  • vous relater mon expérience personnelle d’une plaque d’eczéma persistante, au cou, et comment elle m’a mise sur la voie de nouveaux horizons dans ma vie!

La dermatite atopique, une maladie psychosomatique ou pas?

Psychosomatique, kezako?

Mettons les pieds dans le plat. La dermatite atopique n’est pas à proprement parler une maladie psychosomatique.

Comme l’explique un webzine canadien spécialisé en psychopathologie :

Les maladies psychosomatiques sont des maladies dont les causes seraient psychologiques. Malheureusement, trop souvent, des maladies dont les causes biologiques demeurent mal comprises ou non reconnues sont attribuées, sans données scientifiques probantes, à des causes psychologiques.

Définition du terme psychosomatique par Psychomédia

De psycho-somatique à somato-psychique

Si on devait la qualifier, il serait plus juste de parler d’une pathologie « somato-psychique » . C’est-à-dire un problème physiologique qui a un retentissement psychique important. Une différence qui n’a rien d’anodin , car la chronologie des faits n’est pas la même.

Mais dans le langage courant, il est vrai que cette subtilité disparaît. Par extension (et abus de langage), on va considérer qu’une maladie psychosomatique est soit :

  • une pathologie « agravée » par des facteurs psychologiques (l’eczéma pourrait alors rentrer dans cette catégorie)
  • une maladie dans laquelle des causes physiques et psychologiques jouent de concert dans l’expression des symptômes.

Rappelons que dans le cas de l’eczéma, le stress et l’anxiété seraient d’abord, à l’origine, des conséquences de la dermatite atopique. Sur le long terme, on ne sait plus très bien quelle est la poule et quel est l’oeuf, c’est vrai.

Mais il est important d’insister sur le fait que l’eczéma ne se joue pas d’abord dans la tête. Important, car ça enlève une grosse culpabilité aux personnes atteintes. Non, ce n’est pas leur stress qui crée leur eczéma. Ce serait plutôt l’inverse. Nous l’avons vu…

>>> ici : lire l’article qui montre que l’ « eczéma nerveux » n’existe pas et établit la notion de stress atopique

>>> et là : lire l’article qui montre que l’anxiété résultant de l’eczéma s’exprime en particulier dans la sphère relationnelle, souvent sous forme d’attachement de type insecure

Il est aidant de repartir de la genèse des symptômes de cette maladie, que sont l’eczéma d’une part, et l’anxiété relationnelle propre au stress atopique d’autre part !

On utilisera néanmoins le terme de « signification psychosomatique » dans le cadre de l’eczéma atopique, pour comprendre ce qui ce joue sur la durée, en matière de lien entre psychisme et eczéma, au-delà même de la dimension de stress et d’anxiété.

La peau, kezako? La peau est un organe sensible, 2m² criblés de récepteurs et voies de communication sensorielle entre soi et le monde. Un organe frontière… Normalement…

Le role et la symbolique de la peau

La peau, membrane intelligente, au rôle de frontière donc. Or, cette membrane s’avère être une frontière poreuse quand la peau est atopique.

Eczéma et stress atopique, symptômes de la dermatite atopique

Peau atopique : une frontière poreuse entre « Moi » et le Monde

L’eczéma atopique n’est pas une maladie, c’est un symptôme. La maladie, c’est la dermatite atopique.

J’explique dans cette vidéo toutes les bases pour mieux comprendre le fonctionnement spécifique de la peau atopique!

Le Dr Magalie Borrel-Bouttaz, dermatologue qui tient un blog passionnant sur l’eczéma atopique, a consacré une part importante de son activité professionnelle au lien entre émotions et eczéma. Et elle a une intuition géniale qui sous-tend ses travaux

La peau atopique est donc poreuse, ça c’est la base. Et de là vient son intuition que la peau atopique est en fait une pseudo-frontière, en termes psychiques. La peau atteinte de dermatite atopique ne joue pas suffisamment son rôle de protection effective entre l’organisme et le monde, chez les patients atopiques.

Ainsi, sans même parler d’eczéma (un symptôme regrettable, mais peut-être pas le pire ni le plus difficile à vivre si l’on en croit les travaux de la Dr sus-citée), les personnes atopiques sont d’abord confrontées à des répercussions psycho-affectives importantes du fait de leur maladie, incluant l’anxiété.

On a vu que d’autres chercheurs comme Thierry Sage, Dr en psychopathologie, spécifient cette anxiété et évoquent des patterns d’attachement de type insécure.

L’anxiété générée par l’eczéma, que je propose d’appeler Stress Atopique, concernerait ainsi en particulier la sphère relationnelle.

Comprendre l’eczéma atopique pour mieux le soigner implique nécessairement de se pencher sur le vécu de celleux qui souffrent de ce symptôme. Un symtôme qui s’exprime d’abord dans le corps, et dont les retentissements s’observent aussi largement dans la sphère émotionnelle et psychique.

Vivre avec ses symptômes quand on a une « maladie du siècle »

Le symptôme, dans une logique psychanalytique, est justement ce qui fait le pont entre les dimensions physique et psychique d’une personne. Il me semble passionnant de mettre la dermatite atopique en parallèle d’autres « maladies du siècle »*, car je constate que le rapport des malades à leur symptôme (variable selon la pathologie dont ils souffrent) présente de nombreux points communs.

*entendues ici comme de maladies chroniques inflammatoires ou autoimmunes connaissant une forte augmentation ces dernières décennies.

Très intéressée par le rôle et les contributions des patients experts dans l’éducation et la communication autour de ces pathologies, je suis un certain nombre de communautés de patients-experts. De façon non exhaustive, je pense en particulier à l’endométriose, la fibromyalgie, la polyarthrite rhumatoïde, la spondylarthrite ankylosante, la maladie de Crohn, la maladie de Verneuil, le diabète de type 1

Il m’a donc frappé, au cours de mon activité de veille et de recherche sur l’eczéma atopique et les maladies du siècle, de constater à quel point le rapport des malades avec leurs symptômes est similaire pour l’ensemble de ces pathologies.

virginie, whouman

Je vous présente 3 observations sur le rapport que les personnes touchées par de telles maladies semblent entretenir avec leurs symptôme :

1/ L’effort permanent de décryptage des déclencheurs du symptôme

L’effort permanent de décrypter et comprendre un symptôme et ce qui le déclenche semble être le lot de nombreuses personnes atteintes de maladies chroniques.

La vie de ces personnes est très polarisée par l’attention constante que les personnes atteintes portent aux déclencheurs de leurs symptômes. Car ce n’est jamais simple, et toujours changeant (contrairement à une allergie par exemple, où il y a un lien assez simple entre contact avec l’allergène et symptôme) : dans le cas des maladies qui nous intéressent ici, les déclencheurs sont :
– multiples
– changeants
– en faisceaux ou croisés : c’est-à-dire une combination de facteurs qui, ensemble, sont des triggers… sans décle,cher le symptôme pris individuellement
– et appartiennent à des « champs » différents : l’alimentation, le rythme de vie, l’environnement de vie, mais aussi la saison, la température… et le contexte psycho-émotionnel!

Pas facile de s’y retrouver!

Et donc les personnes atteintes développent une véritable expertise, extrêmement fine, de leurs symptômes et de leurs déclencheurs. Je crois que de ce fait, se développe chez ces personnes une approche particulière du Monde, qui est décrypté comme une potentielle menace, un possible déclencheur du symptôme. Avec les impacts qu’on imagine sur le psychisme. Le Monde est bien plus dangereux, mais aussi beaucoup plus connu, sensoriellement, par ces personnes.

virginie, whouman

J’ai ainsi remarqué que la thématique de l’hypersensibilité revenait très souvent chez ces patients experts. Et notamment nous les personnes atopiques, qui avons une hypersensibilité avérée au monde du fait de notre peau poreuse, mais aussi dans cet automatisme d’anticipation, d’observation des multiples déclencheurs potentiels dont notre monde est truffé.

2/ Des symptômes minimisés par l’entourage et la société

Les symptômes des malades atteints des maladies chroniques qu’on évoque ici sont souvent minimisés, voire dénigrés et niés.

Parfois les symptômes sont invisibles (le hashtag « handicap invisible » est très présent dans la sémantique des réseaux sociaux autour des ces maladies. Et parfois invisibilisés par l’entourage qui, en pensant bien faire souvent, se rassure surtout : « ah mais c’est pas grave », « ah mais tu prends un traitement, donc n’en parlons plus », « oui, on a tous nos petits maux », « ouais c’est chronique, donc faudra t’y faire »…

Avec là aussi de forts retentissements sur la sphère psychique des personnes atteintes, qui ne se sentent pas toujours légitimes dans leur douleur et leur souffrance. Leur pathologie peut devenir tabou, ce qui conduit à leur isolement social, mais aussi médical : des patients ne vont pas consulter suffisamment, où vont chercher d’autres types de soins hors de la médecine conventionnelle. Ce qui nous amène à la troisième observation.

3/ L’errance médicale ou nomadisme médical

Les personnes touchées par ces maladies, devant une prise en charge vécue comme trop partielle, partiale, expéditive, erratique, de leurs symptômes dans le cadre de leur pathologie chronique, vont être des cas typiques de nomadisme médical. On voit une forte tension entre besoin de soins, et insatisfaction par le soin reçu.

Il me semble indispensable que ces malades soient mieux reconnus comme patients-experts. C’est souvent le cas pour les diabétiques de type 1 : pourquoi pas les autres?!

Là encore, cette situation est forcément impactante sur la sphère psychique : si je suis seul.e à connaître, comprendre mes symptômes dans leur complexité, j’en retire le sentiment que je ne peux compter que sur moi-même. Avec un sentiment de solitude, et parfois de découragement, ou de rage!

Je ne peux m’empêcher ici de mentionner les patients atteints de TSWS, TSA ou RSS du fait du traitement unique (!) de l’eczéma atopique à base de dermocoticoïdes. Il s’agit de pathologies iatrogènes encore largement niées par le corps médical… mais de moins en moins grâce à la communication de comunautés de patients toujours plus nombreuses (malheureusement).

Pour continuer à cadrer la signification psychosomatique de l’eczéma, je trouve qu’il faut revenir sur la notion même de « symptôme ».

Signification psychosomatique de l’eczéma : de quoi le symptôme est-il le nom?*

Comprendre l’eczéma atopique à travers le prisme psychanalytique

*Cliquer sur le titre pour accéder à l’article éponyme du psychanalyste Albert Maître, membre du Groupe d’Études Psychanalytiques de Grenoble.

Le symptôme, en psychanalyse, est le pont entre psyché et corps. Quelques citations me semblent éclairantes dans le cas de la dermatite atopique :

Le symptôme a pour fonction de limiter et circonscrire l’angoisse […]

Dans un symptôme, comme dans le rêve nous dit Freud, un désir s’exprime et insiste à ce que puisse être entendu son contenu latent.

Albert Maître, psychanalyste

L’eczéma, pour contenir une angoisse…. intéressant, non?!

Cette phrase m’invite à mettre en parallèle les deux symptômes de la Dermatite Atopique : eczéma et stress atopique. Fonctionneraient-ils comme des vases communicants?

L’eczéma « sort »-il lors d’épisodes émotionnels trop forts, afin de limitre l’anxiété qui sinon serait ingérable? Que dire alors des actes médicaux qui visent à lutter uniquement et de façon univoque contre l’eczéma, à base de tubes de cortisone en général…?

Cela alerte sur les traitements purement symptômatiques qui visent à « faire rentrer l’eczéma », comme disent mes professeurs de l’Ecole Lyonnaise des Plantes Medicinales. Quel est le prix psychique à payer si l’on applique un anti-inflammatoire sur l’inflammation – et que les répercussions sont l’anxiété?

Dans cette perspective allopathique simpliste (heureusement ce n’est pas toujours la seule approche retenue, mais c’est souvent le cas quand même, peut-être à cause du nomadisme médical des patients touchés aussi… sujet complexe!) il est certain que l’eczéma semble « incurable »… puisqu’on en traite pas les causes ni les rententissements psychosomatiques!

Il me semble qu’un véritable chemin de guérison de la dermatite atopique, doit absolument prendre en charge la dermatite atopique dans la sphère psychosomatique!

virginie, whouman

La maladie, aka le mal-a-dit, qu’a-t-il dit? Quel désir latent entre en jeu? On a vu que le stress atopique s’exprime prioritairement dans la sphère relationnelle, souvent sous forme d’attachement insécure. D’après de nombreux témoignages, comme ceux collectés par notre fameuse Dr Mag Da (Magalie Borrel-Bouttaz), les désirs de reconnaissance et de sécurité relationnelle s’expriment typiquement en lien avec l’eczéma.

Mon eczéma du cou : témoignage de ma recherche de sa signification psychosomatique

Pourquoi chercher la signification psychosomatique (au sens courant) de mon eczéma?

Eczéma atopique et démarche d’introspection

Trouver ce que notre eczéma représente, symbolise, pour nous, peut passer par une démarche d’introspection. Je voudrais faire part d’une anecdote plus personnelle : un reliquat d’eczéma du cou depuis mon sevrage de la cortisone, que j’avais du mal à m’expliquer.

Au passage, je vous invite fortement, dans votre parcours de guérison ou de maîtrise de votre maladie, de consacrer de l’énergie à une telle démarche… qu’elle soit psychanalytique, psychologique, psychiatrique dans les cas sévères de troubles de l’attachament, ou plus « à-la-carte » avec des démarches de coaching de vie, de soins énergétiques (le >>>Kobido par exemple!!) – c’est ces deux dernières que j’ai choisies pour ma part, et cela a été life-changing.

« Avec une symbolique double, les maladies de peau peuvent mettre en exergue un paradoxe entre la personne que l’on donne à voir et celle qu’elle est vraiment dans son for intérieur »

Morgane Deniellou, fondatrice de MayWaySkin, marque responsable de vêtements pour personnes atteintes de dermatite atopique, et patiente experte assumée, cliquer pour lire son interview chez Les Patients s’Engagent,

Cette approche introspective du symptôme nous permet d’élargir un peu les pistes de compréhension de notre maladie – qui sinon ne serait que le fruit mécanique de déclencheurs, aussi difficile soit-il de les identifier – et on se doute tous bien, au bout d’un moment, qu’il y a des sujets psychiques en jeu. Pas uniquement, mais aussi!

Dans le cas d’un eczéma de contact, le symptôme et sa cause sont assez évident.e.s : la zone touchée par l’allergène est la zone qui connaît l’inflammation. Point. On supprime l’allergène, l’eczéma disparaît, comme par magie. Trop fastoche.

Eczéma : quand les zones touchées nous interpellent

Dans le cas de l’eczéma atopique, c’est plus complexe. La localisation est parfois :

  • logique : ex. eczéma d’hiver sur les zones exposées au froid et au sec : les mains et le visage;
  • … ou habituelle, récurrente, typique : ex. bébés qui auront de l’eczéma sur les rondeurs du visage : joues, menton ; jeunes enfants qui auront surtout des plaques sur les plis des coudes et des genoux ; etc.

Mais parfois, c’est incompréhensible : « tout » va bien, sauf un endroit improbable : une face interne de malléole, un sein, sous le menton… « Tout » guérit après une poussée d’eczéma, sauf un endroit bien particulier. Très localisé, parfois aux contours étranges. Toujours cette plaque d’eczéma chronique et récidivante, ce reliquat qui se rappelle à nous et nous empêche de nous croire guéri définitivement.

Qu’est-ce que ces zones touchées de l’eczéma ont à nous dire? Comment les décrypter? Est-ce le fruit du hasard ou pas (seulement)?

L’approche psychosomatique peut devenir éclairante dans les cas de reliquats tenaces sur une peau qui n’est pas en pic inflammatoire. En fait, ce sont même des situations rêvées pour parvenir à comprendre, pour soi, la signification psychosomatique de son eczéma atopique!

Que m’a appris mon eczéma du cou?

Ecriture d’un journal de vie… et prise de conscience du rôle de l’eczéma dans ma vie

J’ai entamé mon chemin de sevrage de la cortisone il y a 2 ans maintenant. Il y a eu 2 exceptions à ce sevrage, que je regrette beaucoup, mais c’est une autre histoire que je raconterai un jour. Les compteurs ayant été remis à zéro, j’en suis à nouveau, à l’heure où j’écris, à Mois + 4 sans cortisone, et ça va pas mal… Ey j’ai pu voir ma peau dans son fonctionnement normal. En deux ans sans cortisone, j’ai plus appris et compris ma peau qu’en 28 ans auparavant… ça fait réfléchir non? Ma peau va bien merci, bien…

… Sauf ce placard eczémateux au cou qui ne m’a pas lâchée!

Or l’an dernier, j’ai entamé un coaching de 3 mois, sur une thématique spécifiquement inter-relationnelle. Et à cette occasion (écriture et réécriture d’un journal de vie, travail sur les habitudes au sein de mon cadre de vie, mise en place d’actions) j’ai réalisé (entre autres choses non moins importantes 😉 ) le rôle immense qu’a joué mon eczéma dans ma vie, dans ma perception de la vie, dans ma sensorialité, dans ma personnalité. A quel point l’eczéma a charpenté mon expérience d’enfant, et empreint la nature de mes relations avec les Autres.

C’est d’ailleurs grâce à cette prise de conscience que j’ai su que j’allais orienter le blog wHoUman vers le sujet de la dermatite atopique, en tant que patiente-experte, sujet s’il en est qui me tient à coeur, à corps et âme même!

Eczéma du cou : « ça me reste en travers de la gorge! »

Et, alors que je vivais une relation très conflictuelle dont je souffrais beaucoup et ne savais pas encore comment m’en sortir, j’ai pris conscience de ce reliquat d’eczéma au cou, comme je le nommais alors.

Et sa signification possible m’est venue telle une fulgurance : « ça me reste en travers de la gorge! »

virginie, wHoUman

Ca alors! moi qui m’étais toujours vue comme tout sauf rancunière, comme imperméable à l’irrespect et aux provocations… Voilà, je souffrais, et de nombreux sujets que j’avais moi-même minimisés me sont réapparus dans toute leur force… j’avais affaire à des montagnes – et ça me restait en travers de la gorge. Avec une barre d’eczéma exactement au niveau de l’endroit où l’on déglutit!

Je me suis donc mise en route, me suis organisée, me suis rassemblée moi-même, moi et mes nouveaux pans de conscience, pour franchir ces montagnes. Je sais désormais que j’en suis capable, et expérimente chaque jour des moments où mon anxiété disparaît. Je ne savais même pas que j’étais anxieuse, comme c’était mon état habituel depuis toujours.

Alors aujourd’hui, et bien… j’ai toujours cette barre d’eczéma au cou, je ne suis pas au bout du chemin, visiblement 😉 mais j’éprouve une vraie gratitude envers mon eczéma de m’avoir mis la puce à l’oreille sur des sujets intimes et profonds à régler dans ma vie.

Je vous donnerai des nouvelles quand je n’aurai plus rien « en travers de la gorge »! 🙂

Suite au prochain épisode….

Pour vous outiller dans la lecture de la signification psychosomatique de votre eczéma atopique selon la localisation des zones touchées, on parle dans le prochain article de :

  • l’approche par les méridiens (médecine orientale),
  • l’approche symbolique (libération psycho-émotionnelle)

J’essayerai de vous dessiner des cartes du corps de l’eczéma selon ces approches pour vous donner des pistes !

Stay Tuned et restez merveilleu.x.ses, wHoUmans!

Virginie

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10 Responses

  1. Merci pour ce témoignage sur le vécu des malades, le chemin personnel à faire, entouré de tant de tabous.
    Et oui, il y a une prévalence importante Hashimoto/eczéma. Je l’avais oublié dans mon article !

    • Ah intéressant ! Merci pour cette précision ! Ça ne me surprend pas car l’eczéma atopique prospère sur terrain inflammatoire, donc on retrouve fréquemment des « combos »… La peau est un organe emonctoire et un organe signal 🚦 de prédilection du corps !

  2. Nico06 dit :

    Très clair et très bien expliqué ! L’eczéma fait effectivement partie des nombreux signaux que nous envoie notre cerveau et notre corps… Il est tellement important de savoir les écouter ! Merci pour votre travail de vulgarisation.

    • Merci Nico pour ton regard ! En effet, c’est bien un travail de compilation des connaissances et savoirs experts, et de vulgarisation, auquel je m’attelle avec ce blog !
      Savoir écouter… Tout une démarche! Le fardeau des humains, c’est qu’on a tellement de couches de civilisation entre notre instinct et notre mental… Pas facile dans ces conditions d s’écouter. Et pourtant indispensable… Et on peut rééduquer cet « instinct de santé »!!
      Au plaisir Nico 🙂

  3. Merci pour ton article et ton partage, j’ai beaucoup appris ! C’était compréhensible et précis !

  4. Merci pour cet article instructif et très complet.

  5. Marie dit :

    Oui comme je le disais en commentaires dans ton précédent article, mon eczéma sous la malléole interne en dit long. J’en suis consciente depuis longtemps mais j’ai du mal à l’admettre car cela remet en cause mon pseudo équilibre actuel. Lâcheté ? Politique de l’autruche ? A quoi bon ?
    Quant à celui de ton cou : ça te reste en travers de la gorge ou bien c’est quelque chose que tu n’arrive pas à dire ????? À avouer ? À revendiquer ? À défendre ????
    Bisous ma belle Virginie

  6. La peau est un émonctoire pour se décharger des toxines. Les non dits et les non faits sont des émotions retenues. Les émotions qui rongent, sont aussi des toxines, elles ressortent chez certains sous forme d’eczéma. Ça se tient . Voilà un article qui fait réfléchir.

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