Marcher Pieds Nus… Après la sophrologie et le massage, on parle d’une pratique anti-inflammatoire encore plus simple et instinctive.

Un acte qui ne nécessite pas de matériel, pas d’assistance, juste de la pratique. Et qui est accessible à quasiment tout le monde, depuis le berceau. Cet article parle donc de la marche pieds nus, qu’on appelle aussi « earthing » ou « grounding » lorsqu’on la pratique pour ses effets anti-inflammatoires. Lorsqu’elle s’appelle « barefoot« , les effets physiologiques recherchés sont principalement posturaux.

Pourquoi consacrer un article à cette pratique? Et bien car c’est probablement la meilleure façon de soulager ses problèmes anti-inflammatoires : gratuite, simple, accessible, instinctive…

Cet article poursuit ma série en cours sur des pratiques naturelles, physiologiques et instinctives pour lutter contre l’inflammation. Si vous avez l’habitude de me lire, vous savez que mon sujet de prédilection (qui me touche directement) est la peau atopique et ses symptômes, dont l’eczéma atopique, mais que de nombreuses approches que j’expose sur ce blog sont valables pour toutes les problématiques santé dites « de civilisation« !

Ainsi lorsque je parle de l’infammation, toutes les personnes souffrant de maladies inflammatoires chroniques, qu’elles soient cutanées (psoriasis, acné inflammatoire, rosacée, pelade, maladie de Verneuil, etc etc) sont concernées. Les maladies inflamatoires de l’intestin (SII, MICI : MC et RCH), les maladies inflammatoires touchant le système uro-génital (endométriose, ovaires polykystiques, lichens…), et articulaires (polyarthrite rhumatoïde…) sont aussi tout à fait dans notre sujet et ont grand à gagner en pratiquant la mise à la terre de leur propre corps. Cet article vous donnera les bases de motivation suffisantes pour apprendre à marcher pieds nus, et soigner votre inflammation chronique – ou la prévenir de façon très simple!

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Le earthing, Pourquoi Pieds Nus?

Marcher Pieds Nus pour se Mettre à la Terre

Marcher Pieds nus semble avoir de nombreux bienfaits sur la santé et le bien-être (et même la beauté). De quoi s’agit-il?

On ne va pas faire un dessin, il s’agit bien de marcher Pieds Nus, sur un sol non artificialisé (pelouse, sable, forêt…)

J’ai enquêté sur l’effet anti-inflammatoire du Grounding, ou mise à la terre, pratiqué le plus simplement par la marche pieds nus (mais atteignable par d’autres moyens, j’en parle dans l’article) :

La mise à la terre, ou Grounding, rétablit une connexion électrique primordiale à la Terre, perdue au fil du temps à cause de notre mode de vie. La mise à la terre semble corriger ce que nous appelons un « syndrome de déficience en électrons », une cause négligée et probablement importante de multiples troubles de santé*

W. Menigoz, T.Latz, R. Ely, C. Kamei, G. Melvin, D. Sinatra, « Integrative and lifestyle medicine strategies should include Earthing (grounding): Review of research evidence and clinical observations », dans EXPLORE, 2020

* »Earthing restores a primordial electric connection to the Earth lost over time because of human lifestyle. Earthing appears to correct what we call an “electron deficiency syndrome,” an overlooked and likely significant cause of multiple health disorders. »

Marcher pieds nus : Comment j’ai découvert le earthing (1)…? Comme vous!

Je l’avais déjà pratiqué moi-même, comme vous tou.te.s évidemment, de façon instinctive et inconsciente. Il m’est arrivé à un certain nombre de reprises d’avoir la joie de marcher pieds nus sur des plages de sable blanc. Ou de façon moins romantique sur des pelouse de terrain de rugby (oui, j’ai un passif de rugbywoman du dimanche 😉 )… Trop contente de libérer mes orteils du similicuir façon rôti de mes crampons après un match au soleil…

Mais gobalement, il m’est surtout arrivé de ne pas poser un cm² de voûte plantaire sur un sol naturel pendant des mois durant.

Pensez-vous donc, ôter ses chaussures, entre les premiers frimas d’octobre et le mois de mai (8 mois donc…), limite suicidaire non?!

Entre la menace rampante :

des morceaux de verre (c’est vrai qu’on transperce nos semelles en plastique de verre tranchant chaque jour…),

des insectes près à dégainer leur dard dans notre tendre voûte plantaire à la peau de bébé (on écrase guêpes, frelons et abeilles allègrement à chaque coin de rue!),

et du rhume des pieds, car vous le savez bien : « on-prend-froid-par-les-pieds » ; et bien, je l’avoue,

… J’ai eu tendance depuis l’enfance à enrubaner mes augustes panards de chaussettes molletonnées, elles même sagement empaquetées dans des souliers fermement lacés. Fermement, car j’avais eu le malheur, plus jeûne, de me farcir des semelles orthopédiques encombrantes, la faute à la mode des lacets défaits – qui ont dès lors été tenus coupable de l’effondrement de ma voûte plantaire, à peine sortie de l’enfance…

Marcher pieds nus : Comment j’ai découvert le earthing (2)…? En essayant de résoudre un problème de sciatique!

Plus récemment, j’ai commencé à me lasser d’une sciatique, certes légère mais tenace, du genre de celles qui irradient gentiment mais sûrement, là, juste sous mon fessier droit, toujours le même depuis mes grossesses…

Or, vous le savez ou le saurez vite, je suis une afficionada (le mot est faible) de la santé au naturel. Sur ce blog, je vous partage des perspectives, pratiques, et conseils pour prendre soin de soi à tous les plans, prévenir les maladies ou blessures et éviter les rechutes, et soutenir les mécanismes d’auto-guérison de votre corps! Je travaille surtout sur l’inflammation chronique, et notamment les inflammations chroniques de la peau – miroir de ce qui se passe à l’intérieur.

J’ai décidé partage dans mon e-book au format magazine PDF, en 10 points.

>>> VOUS POUVEZ LE TELECHARGER DANS LES ENCADRES A DROITE ET SOUS L’ARTICLE <<<

J’ai écrit cet e-book pour vous faire gagner 30 ans de recherches, tâtonnements, constats tantôt dépités tantôt incrédules, sur les pratiques simples à intégrer à votre quotidien pour arrêter de subir votre maladie inflammatoire (en l’occurrence l’eczéma atopique chronique dans mon cas personnel).

Mais revenons à la sciatique dont j’ai eu pour projet de me dépêtrer une bonne fois pour toutes! J’ai d’abord trouvé des pages un peu corporate, de gros cabinets d’ostéopathie et de leurs impressionnantes salves de dizaines d’exercices d’étirement contre les sciatiques. Pratiquante régulière de yoga depuis près de 10 ans, je n’ai pas cru à la promesse des étirements – des gestes familiers pour moi, qui n’avaient jamais amélioré mon symptôme définitivement ou durablement.

J’ai fait comme vous, vous qui lisez actuellement cette page, je me suis mise en quête de blogs sur le sujet. Et j’ai découvert – j’étais passée à côté jusque là, incroyable – le blog de Florian Gomet, qui avait été lui aussi confronté à un problème de sciatique tenace. Ce personnage atypique pousse le corps dans des retranchements pas si extrêmes puisque toujours en adéquation avec des pratiques ancestrales et instinctives… Jamais rien de contre-nature, pour qui admet que notre potentiel physiologique remonte bien avant le néolithique, où nous sommes devenus des agriculteurs sédentaires mangeurs de ceréales…

C’est donc suite à un questionnement postural – rien à avoir avec l’inflammation jusqu’ici – que j’ai découvert que le « barefoot », avait aussi des avantages anti-inflammatoires majeurs, et étudiés par la science avec des résultats probants! Sérendipité superbe… ou constatation encore une fois que quand on s’intéresse à une thématique, tout nous y ramène – pour moi, l’inflammation, oui, bon ben, chacun ses dadas!

Earthing, alias grounding : quel est le principe?

Ce fameux Florian Gomet nous résume donc le principe qui sous-tend les effets du earthing :

Depuis mes premiers pas sur Terre en 2013 [… date à laquelle il a donc commencé à marcher pieds nus. Je vais marquer 2022 d’une pierre blanche pour ma part 😉 ] j’ai appris une autre bonne raison d’être pieds nus sur la terre, ce que l’on appelle le “grounding”.
D’un côté la Terre est chargée négativement, d’un autre côté, tous les processus inflammatoires du corps humain (point de départ des maladies) nous chargent positivement.

Par voie de conséquence, s’isoler du sol en portant des semelles en caoutchouc nous empêchent de nous décharger électriquement ce qui entraîne des surcharges et des interférences électriques néfastes pour notre corps. Celui-ci étant un vaste réseau électrique, il convient d’être raccordé à la Terre comme n’importe quel appareil électrique.

Comme le dit le Dr Sinatra, « l’inflammation prospère quand il y a une accentuation des radicaux libres et une forte charge positive dans le sang. En envoyant des ions chargés négativement dans le corps, le grounding est un anti-oxydant parfait, l’anti-inflammatoire originel ! »

FreeYourLife.fr, Pourquoi Pieds Nus

Tempérer l’inflammation : le principal bienfait consensuel du earthing

Le earthing, une panacée anti-inflammatoire à portée de pieds?

D’après la vingtaine d’études scientifiques maintenant réalisées sur le sujet, le principal bienfait du grounding serait celui de lutter contre l’inflammation.

Inexploré.com, « Grounding : Se brancher à la Terre… pour guérir? ». Un article de Claire Eggremont, journaliste indépendante sur les thématiques de l’écologie et des alternatives, du changement humain et développement personnel, des sagesses anciennes et des nouvelles sciences, quantiques notamment, ainsi que sur la nouvelle conscience qui s’éveille ou se « réveille » sur notre Terre. Par ailleurs collaboratrice de Pierre Rabhi pendant plus de dix ans, cofondatrice du Mouvement Colibris.

Claire Eggremont liste donc les effets admis du grounding. « La mise à la terre, en étant pratiquée seulement une vingtaine de minutes par jour, aurait fait ses preuves dans :

• la réduction du stress, des maux de tête et des crises d’épilepsie,
• la guérison de l’eczéma et du psoriasis,
• l’amélioration de la circulation et composition sanguines,
• le soulagement des problèmes d’articulations, de dos,
• de polyarthrite,
• la diminution des symptômes hormonaux ou prémenstruels,
• la récupération après l’effort et l’accélération de toute convalescence.
• Elle serait particulièrement bénéfique pour les personnes souffrant d’électro-sensibilité. « Sans elle, notre corps flotte dans une tempête d’énergies aléatoires et fonctionne de façon instable comme une feuille au vent. Le grounding nous ancre et nous stabilise », précise Clinton Ober ».

Lectrices et lecteurs de ce blog, le second point sur l’eczéma et le psoriasis ne vous aura pas échappé…

Marcher Pieds Nus en Nature pour résoudre l’épidémie de maladies du siècle?

L’idée d’une guérison de l’eczéma et du psoriasis (rien que ça) ne pouvait pas me laisser indifférente, et j’ai donc décidé de tester par moi-même. J’amenderai l’article lorsque le recul sera suffisant.

Au bout de quelques jours, je peux d’ores et déjà constater…

• la disparition des symptômes de sciatique (c’est à cause de ce problème que j’ai découvert le earthing, je le rappelle… je confirme le miracle, en ayant passé 4 jours entre 20 et 40 minutes pieds nus en nature par jour)… et en ayant travaillé consciemment à une foulée naturelle (vous trouverez plus d’infos sur des sites de running un peu qualitatifs!)
• l’amélioration franche et claire de la dyshidrose que ma fille traîne sur son pied droit depuis qu’elle est bébé! J’y reviens plus bas.

Intriguée mais pas encore convaincue, j’ai décidé d’approfondir les recherches sur le sujet du grounding. Si Marcher Pieds Nus était un médicament fantastique, ne serait-ce pas déjà adopté par le plus grand nombre? Entre constats prometteurs et sain scepticisme pour une bloggueuse-enquêtrice, j’ai enquêté.

Comme le sus-mentionné Clint Ober, découvreur du earthing et du principe de mise à la terre pour les humains, je me suis demandée dans quelle mesure il pouvait y avoir un lien entre notre déconnexion électrique et magnétique de la terre, du simple fait que nous portons des chaussures tout le temps, dormons sur des matelas surélevés, vivons dans des maisons isolées électriquement… Et le boom des maladies du siècle : les maladies de civilisation, ou maladies inflammatoires chroniques.

J’ai donc visionné The Earthing Movie, disponible gratuitement sur YouTube, réalisé par Rebecca & Josh Tickell. C’est un documentaire assez américain dans le style (normal vu la provenance), qui permet de découvrir l’histoire qui a amené Clint Ober à cette découverte (c’est le plus intéressant), et quelques témoignages saisissants, ce qu’il faut pour avoir envie d’essayer 😉

Quelques apprentissages tirés de The Earthing Movie – The remarkable Science of Grounding

Premier grand moment du documentaire : l’expérience éloquente du conductimètre

Il s’agit de la démonstration de la boucle électrique qui existe entre nous et la Terre, le mécanisme életro-magnétique à la base des effets du grounding. Vous pouvez la visionner à 15’15 ».

1. Une personne (Clint Ober) tient un conductimètre, en train de marcher pieds nus dans l’herbe. La fiche métallique du conductimètre est plantée dans la terre. La LED du conductimètre s’allume lorsqu’on appuie sur un bouton interrupteur, signe d’un courant électrique, et donc d’une différence de potentiel électrique entre la personne et la terre.
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2. Maintenant une deuxième personne réalise exactement la même expérience dans les mêmes conditions quelques secondes plus tard. A la différence près que cette seconde personne a des baskets aux pieds. Actionner l’interrupteur n’allume alors pas la diode. Et oui, cette deuxième personne est isolée par ses chaussures de la charge électrique (négative) de la Terre.
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3. La troisième phase est géniale : c’est toujours la seconde personne qui tient le conductimètre, mais cette fois la personne n°1 touche la personne n°2. La boucle électrique Terre / humains est à nouveau bouclée grâce à la personne n°1, et le conductimètre s’allume. Preuve de l’intensité du dfférentiel électro-magnétique entre la terre et nos organismes, et de la conductivité majeure de ces derniers!

La tension électrique de notre corps peut atteindre 20 Volts! Pourquoi?

L’intensité électrique de tout ce qui se trouve à la surface de la Terre (dont nous) fluctue en permanence. En fait, le « grounding » ou « mise la terre » est un concept et une pratique de base dans le champ de l’électricité. Tous les objets électriques par exemple doivent être au potentiel Terre. C’est ça, la fonction de la fameuse « terre » dans les fils de branchement de notre matériel électro-ménager.

Or il se trouve que nous aussi, êtres vivants composés d’au moins 65% d’eau, nous sommes très électro-sensibles! Par composition chimique, tout simplement, l’eau étant conductrice. Or, nous avons la particularité, aujourd’hui, d’être de plus en plus chargés positivement (+).

Ainsi certains personnes auraient une tension de 20V (le réseau électrique domestique du Japon où je vis étant de 100V). 5 personnes connectées pourraient ainsi allumer une lampe de chevet, faire fonctionner un ordinateur ou un micro-ondes… Ca semble énorme! Mais pourquoi une telle « tension », littéralement?

Trois causes sont identifiées à ce jour :

• Nous sommes soumis à d’énormes radiations électromagnétiques en permanence : WiFi, bluetooth, télévision, téléphonie mobile, etc etc. Mais même en éteignant nos instruments, la présence de câblages électriques dans les murs de nos maisons et souvent nos lieux de travail, crée des champs électromagnétiques qui nous chargent en permanence.
• Les tissus inflammés sont particulièrement chargés électriquement (c’est une cause autant qu’une conséquence de notre charge électrique importante). C’est d’ailleurs cette recherche des causes de l’inflammation qui a mis Clint Ober sur la piste du défaut de « mise à la terre » ou de « grouding » d’une part croissante de l’humanité développée (celle qui porte quotidiennement des chaussures…)
• Nous sommes isolés de la Terre quasiment en permanence! Nos intérieurs sont isolés de la Terre, et lorsque nous sommes dehors, nous nous isolons par des semelles en caoutchouc, très bon isolant s’il en est!

Pourquoi la Terre est-elle chargée négativement, elle?

A environ 97 km de la Terre, dans la Haute Atmosphère, il y a une couche qu’on appelle ionosphère. Lorsqu’elle est très chargée en électrons (-), il y a des orages, et ainsi ces électrons de charge négative sont transférés à la surface de la terre.

Par convention (ou par définition), le Potentiel Terre est neutre. On considère donc une charge électrique par rapport à ce potentiel terre nul en principe*, soit égal à zéro. C’est bien notre référentiel.

*En principe, car même le potentiel terre est dérangé, ou élevé par nos installations électriques de grande ampleur (postes de distribution électrique…)

Mais en pleine nature, suffisamment éloignés d’installation électriques, on peut admettre que le potentiel terre est harmonieux et « naturel ».

Cela implique d’être en contact charnel avec la Terre, car si le caoutchouc et le plastique sont des isolants bien connus, nos vêtements le sont aussi.

Ainsi, la méthode idéale serait de s’allonger nus à même le sol… Mais marcher pieds nus est bien plus évident, et l’électricité circulant, ce n’est pas si grave de ne s’exposer que par la plante des pieds!

A noter que dans la même idée, il est tout à fait intéressant de jardiner sans gants! Toute surface corporelle faisant très bien l’affaire 🙂

Effets médicalement constatés du grounding, l’art de marcher pieds nus

Petit état de l’art de la recherche médicale en la matière

Je vous passe l’entièreté du détail. Comme d’habitude, vous n’aurez qu’à cliquer sur les liens pour avoir accès aux études ou comptes-rendus complets.

Je m’appuie juste ici sur quelques éléments qui montrent bien les effets démontrés et / ou prometteurs du grounding pour les pathologies inflammatoires :

Si la plupart de ces études pilotes [sur les effets du grounding] impliquaient relativement peu de sujets, il n’en reste pas moins que dans son ensemble, la recherche a ouvert une nouvelle frontière prometteuse dans la recherche sur l’inflammation, avec de larges implications pour la prévention et la santé publique.*

Oschman JL, Chevalier G, Brown R, Journal of Inflammation Research, 2015

* »While most of these pilot studies involved relatively few subjects, taken together, the research has opened a new and promising frontier in inflammation research, with broad implications for prevention and public health »

Grounding et réparation d’une peau lésée : avant-après

Cette comparaison d’images illustre les effets en 2 semaines du grounding (30 minutes par jour) sur la cicatrisation d’une plaie revêche à la cheville d’une patiente diabétique de 84 ans, qui en souffrait depuis 8 mois :

Se « grounder » ou se mettre à la terre pendant son sommeil

J’ai choisi de parler principalement du grounding naturel, c’est-à-dire en mettant sa peau nue au contact de la Terre.

Or iIl existe du matériel de grounding, dont la technologie est assez simple, et qui permet de se grounder pendant la nuit : c’est un atout de taille pour augmenter ses durées quotidiennes d’exposition… On n’a malheureusement souvent pas le loisir de passer plus de quelques minutes à quelques heures par jour pieds au sol.

Se grounder la nuit s’avère aussi très bénéfique pour les problèmes inflammatoires qui interviennent principalement la nuit (par exemple les démangeaisons nocturnes en cas d’eczéma atopique, l’hyperalgie nocturne…).

En outre, le matériel de grounding nocturne semble une solution très intéressante aux conséquences néfastes de l’inflammation sur la qualité du sommeil. L’article pré-cité mentionne ainsi :

1) La mise à la terre du corps pendant le sommeil entraîne des changements quantifiables dans les niveaux de sécrétion de cortisol diurnes ou circadiens […] 2) qui produisent des changements dans le sommeil, la douleur et le stress (anxiété, dépression et irritabilité),selon un feeback subjectif pour le coup*.

Journal of Inflammation Research, 2015, op.cit.

*1) grounding the body during sleep yields quantifiable changes in diurnal or circadian cortisol secretion levels that, in turn, 2) produce changes in sleep, pain, and stress (anxiety, depression, and irritability), as measured by subjective reporting.

Autres effets, en bref

Comme ça vous aurez mes autres sources :

Résultats • Toutes les études discutées ont révélé des résultats physiologiques ou cliniques significatifs à la suite du grounding
Conclusion • Cet ensemble de recherches a démontré le potentiel de la mise à la terre en tant que stratégie clinique simple, naturelle et accessible contre l’épidémie mondiale de maladies non transmissibles, dégénératives et inflammatoires* [que j’appelle dans ce blog les maladies du siècle]

Stephen T. Sinatra, James L. Oschman, Gaétan Chevalier, Drew Sinatra, dans ALTERNATIVE THERAPIES, 2017

*Results • All studies discussed revealed significant physiological or clinical outcomes as a result of grounding.
Conclusion • This body of research has demonstrated the potential of grounding to be a simple, natural, and accessible clinical strategy against the global epidemic of noncommunicable, degenerative, inflammatory-related diseases.

Baisse de la viscosité sanguine grâce au earthing

Le sang devient moins visqueux, avec une fluidité qui se met en place instantanément. Or, le sang est un des vecteurs d’homéostasie du corps. Lorsque le sang retrouve une fluidité, l’organisme retrouve une capacité de retour à l’équilibre de ses multiples mécanismes complexes (par exemple l’équilibre sodium-potassium, l’équilibre acido-basique, les équilibres osmotiques, etc etc…)

Source : the Earthing Movie

Stabilisation des nouveaux-nés en réanimation néo-natale

Une étude réalisée dans un service de réanimation nénoatale, avec l’équipement de berceaux en matériel de grounding (matelas et draps au potentiel Terre), a montré deux effets remarquables : la stabilisation du rythme cardiaque et l’augmentation de près de 70% du tonus vagal des nourrissons.

Source : the Earthing Movie

Marcher Pieds Nus : neutralisation des radicaux libres

Notre métabolisme en lui-même (la respiration cellulaire), libère des radicaux libres pro-inflammatoires. Une alimentation anti-oxydante permet de réguler et d’absorber, dans le meilleur des cas, une partie de ces radicaux libres.

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Stress Oxydant : Solutions Naturelles pour le combattre <<<

Mais très souvent, on a un excès de radicaux libres : ceux-ci sont des corps chimiques (atome ou molécule) possédant un électron célibataire, [ou électron libre], c’est-à-dire non apparié!

Donc prendre un bain d’électrons de la Terre est un outil fabuleux (leur source est inépuisable, massive et on fait le plein instantanément!) pour neutraliser nos radicaux libres en excès, responsables du vieillissement cellulaire.

Une conséquence typique d’un excès de radicaux libres dans votre organisme peut être l’activation de l’expression de certains de vos gênes, normalement « silencieux » : les gènes codant des cytokines pro-inflammatoires.

Si vous souffrez d’une pathologie liée à une inflammation chronique… comme la dermatite atopique par exemple, peut-être est-elle causée par un excès de radicaux libres / un manque d’antioxydants!

Stress Oxydant : Solutions Naturelles pour le combattre, précédent article de ce blog

Le grounding est une antidote simple, naturelle et gratuite que vous pouvez tester!

Je le teste en ce moment, et si le recul me manque pour vous faire un état des lieux constatés, je peux d’ores et déjà vous dire que

La Science, c’est bien ; l’instinct, c’est tout à fait valable aussi 😉

Le flash d’intuition sur le danger que constituent les chaussures synthétiques pour l’humanité

J’ai apprécié dans le film que Clint Ober raconte la génèse de sa découverte, préalablement à l’étude scientifique. Très souvent, quand on cherche à découvrir la génèse, l’histoire derrière une trouvaille scientifique, il y a de l’intuition : une conviction, une certitude, un flash d’assurance inexplicable.

Comme le dit l’un des grands génies scientifiques du siècle dernier :

La science a sa place quand elle reste… à sa place

Aujourd’hui la science est certainement un puissant outil pour comprendre rationnellement, expliquer à des inconnus, répliquer des connaissances, savoirs, savoir-faires… et faire savoir au Monde. La foi collective actuelle en la science est telle qu’elle est en outre un excellent outil pour véhiculer et transmettre des idées, des connaissances, etc.

Cependant, elle est selon moi un outil, pécieux, mais pas une fin en soi. Le principal écueil de la science est qu’elle s’est substituée, notamment sur le plan de la « légitimité », à de nombreuses autres façons d’approcher le monde : l’intuition, l’instinct, la familiarisation avec nos champs de conscience.

J’ai toujours une tendresse particulière pour ces intuitions qui n’ont pas d’manière

… Mon esprit erre en musique…

Dans le documentaire, Clint Ober raconte ainsi comment une partie de l’intuition lui est venue de la vue d’un car de touristes, fraîchement sortis d’un mall de banlieue aux Etats-Unis, tous chaussés des dernières Nike en promotion. Quelle aubaine que ce concours de circonstances triviales! La sérendipité dans toute sa splendide simplicité.

Tout au long de son récit, il raconte par ailleurs son enfance à proximité de communautés amériendiennes. Il relate comment une membre de ces communautés voyait les chaussures commes des objets pathogènes et malsains (« ne mets pas ces chaussures, elles te rendront malade »)… Ou comment elles pratiquaient (avec un certain succès visiblement) les bains de terre pour leurs membres jugés inguérissables par les médecins « modernes » de l’époque.

De même, le documentaire mentionne comment la méditation, assise au sol, pourrait bien tirer des effets supérieurs du fait d’être assis au sol que de l’exercice méditatif en lui-même... J’ai trouvé ça vraiment percutant… On peut tou.te.s en avoir l’intuition, lorsque l’on pratique dans un studio de yoga au x-ème étage d’une tour, accessible par ascenseur, avec de la robotique et une connexion Wi-Fi… je ne sais pas vous, mais j’intuite dans ce cas-là que l’effet bénéfique de la séance ne sera pas le même qu’une séance en plein air… sans tapis! 😉

C’est pourquoi je souhaite conclure de façon un peu générale sur cet article

Bien qu’aujourd’hui, nos techniques (comme le matériel de grounding) nous permettent de recréer des conditions de santé, je suis persuadée qu’on ne fera jamais mieux que le plus simple, ce qui crève les yeux.

Marcher Pieds Nus ne semble pas difficile, et pourtant, socialement, c’est une pratique qui nous marginalise. Je peux en témoigner, après 5 jours de marche pieds nus en forêt : curiosité ou dédain ont fait partie des réactions que j’ai pu rencontrer (heureusement, il y avait aussi une neutralité ou des réactions positives).

On a une société malade de confort, qui en devient inconfortable, et même malsaine littéralement.

Alors quelques voeux de conclusion

Embrassez le slow living (sans la connotation marketing du terme)!

Retrouvez une connection quotidienne et aboutie avec le vivant! (et c’est déjà un égarement car l’enjeu n’est pas tant une connexion qu’une acceptation que nous ne sommes ni plus ni moins que des êtres vivants, sur une planète vivante…)

Passez le moins de temps possible devant vos écrans!

Sortez de la Ville, et dégotez tous les interstices que la vie citadine a laissé à la nature, au sauvage, au non civilisé!

Détendez-vous, la vie est là, maintenant, et parce que vous en faites partie, vous êtes la Vie!

Enfin comme disait Rabelais (mais je trouve plus cette citation…) selon une réjouissante devise, Il faut « Manger bon, boire sec et pisser dru [et Marcher Pieds Nus, car apparemment c’est tout aussi provocateur!] »

Allez, prenez soin de vous

& Téléchargez mon E-book (disponible en cliquant sur le bouton dans l’encadré sous l’article)

… pour avoir mes 10 meilleurs conseils anti-inflammatoires pour commencer à prendre sa santé en main, notamment à destination des personnes souffrant d’eczéma aropique…. mais c’est valable pour beaucoup d’autres inflammations chroniques,

Un dernier Tip, ne me remerciez pas ;). Si le regard des Gens lorsque vous êtes barefoot est trop pénible, les semelles plein cuir sont semi-conductrices! C’est mieux que rien, c’est simple et low-tech!

Virginie