Série « Crise d’Eczéma Atopique : Comment éteindre le Feu? »
Dans l’article précédent de cette série « Crise d’Eczéma Atopique : Comment éteindre le feu? »
on a vu que la crise d’eczéma est une étape du cycle atopique, et correspond à une inflammation.
Mais qu’est-ce que ça veut dire, « ma peau flambe? » Cet article pour comprendre & vivre mieux avec un eczéma atopique!
Comprendre l’inflammation de la peau, autre nom de la crise d’eczéma atopique
Mais qu’est-ce au juste qu’une réaction inflammatoire?
Et même… à quoi ça sert, l’inflammation? Se peut-il qu’elle soit une bonne chose? Que signifie-t-elle? Que se passe-t-il dans la peau à ce moment, que nous nommons inflammation?
Et bien, le système immunitaire réagit en neutralisant les particules ou molécules qui n’auraient pas dû se faufiler à l’intérieur. C’est l’inflammation, que vous percevez sous forme de poussée eczémateuse. Je me répète pour que ça entre mieux : votre corps neutralise les pathogènes, irritants ou allergènes qui n’auraient pas dû être là. Bon signe non?!
Ahhh, on ne sait plus quoi penser! C’est mal ou c’est bien l’eczéma?! Avançons un peu sur le sujet…
Crise d’eczéma : et comment ça fonctionne, l’inflammation de la peau?
Ici, je me base notamment sur les travaux et l’approche de Thierry Casasnovas. Petite mention à son propos : comme toute personne développant une approche non orthodoxe (entendre, non officiellement reconnue par les corporations médicales et pharmacologiques) du système physiologique, il est controversé.
Les controverses portent sur la forme plus que sur le fond (l’ensemble des critiques que j’ai entendues à son égard ne portaient jamais sur la véracité des mécanismes physiologiques qu’il décrit, ni sur ses analyses, mais toujours sur sa personne, son projet, etc).
Donc, je ne suis pas partisane mais trouve toujours très claire et intéressante sa vision, aussi je décide de vous en transmettre l’essence, pour le mécanisme qui nous intéresse : l’inflammation.
Ses explications sur le fonctionnement, le rôle de l’inflammation dans le corps sont passionnantes, et si vous vous donnez la peine de l’écouter, vous verrez qu’il ne se prétend pas magicien. Il se base sur une écoute et une lecture des systèmes physiologiques “spontanés” du corps humain nourrie d’intelligence, de science et de bon sens.
Comme la vidéo est longue, et que tout le monde n’adhère pas au personnage, vous avez le droit de « passer » sur la vidéo. Je m’essaye ici à une petite synthèse sous l’angle de notre problème, la crise d’eczéma.
L’inflammation, un processus de guérison
L’inflammation est un processus de guérison de votre peau, suite à une lésion ou une dégradation causée par une agression.
Or, on l’a vu, lorsqu’on a une dermatite atopique, tout nous agresse, puisque tout rentre!
L’agression chronique est en particulier causée par :
- une agression permanente par l’environnement
- une sur-acidité permanente à laquelle les organes d’évacuation (de détox autonome) du corps, ou organes émonctoires, sont soumis. Les poumons, la peau, mais aussi de façon remarquable les reins, les intestins, le foie, le pancréas (organes digestifs) : on commence à entrevoir comment l’alimentation peut être un problème.
Les pathologies en “-ite” – sont autant de noms pour désigner un même processus, l’inflammation. L’inflammation est une réponse à l’agression des tissus, empêchant leur bon fonctionnement. Conjonctivite, gastrite, vasculite…DERMATITE.
Les signes d’une inflammation de la peau
Thierry Casasnovas décrit les différents symptômes du processus inflammatoire, pour en décrire la fonction.
Rougeur
Ainsi, la rougeur lors de la crise d’eczéma correspond à une vaso-dilatation, c’est-à-dire de l’augmentation du flux sanguin localement. Pourquoi augmentation du flux sanguin? Et bien pour permettre une double action renforcée des agents sanguins et lymphatiques de nettoyage des agents pathogènes.
Donc rougeur = action de réparation!
Gonflement
Le gonflement des tissus correspond, lui, à un œdème. La fonction de l’œdème est la dilution des toxines. C’est une réponse salutaire à l’agression, pour limiter la densité des intrus sur une zone, et limiter la détérioration des tissus qui en résulterait.
Donc gonflement = action de réparation!
Chaleur
La chaleur sur les plaques d’eczéma est le signe d’une élévation du métabolisme. C’est une action énergétique pour accélérer les processus de guérison, et aussi détruire thermiquement certains agents pathogènes.
Donc chaleur = action de réparation.
Douleur
La douleur est un signal pour conscientiser le problème, et indiquer au centre de contrôle (système nerveux central), attirer son attention sur la dégradation et éviter sa cause.
Donc douleur = action de réparation.
Le processus inflammatoire est processus de guérison, qu’il soit ponctuel et chronique. Votre crise d’eczéma n’est pas le cœur du problème, c’est “juste” le processus que votre peau met en place pour se guérir. Laissez-lui le temps!!!
La cortisone, une panacée?
Que fait-on réellement lorsqu’on met un anti-inflammatoire stéroïdien (alias crème à la cortisone)?
Les médicaments anti-inflammatoires nient le processus qui exprime et combat une exposition de l’organisme à des pathogènes.
On rappelle que si ce processus inflammatoire est massif, alors c’est qu’on a laissé les facteurs pathogènes s’installer massivement – et parfois c’est compliqué lorsque la peau est poreuse, c’est vite l’invasion! vous n’êtes pas coupable de cela!!
Eh, Jamy! en attendant, que font les anti-inflammatoires? Guérissent-ils la peau atopique?
En fait, les anti-inflammatoires inhibent la production des prostaglandines (rien à voir avec la prostate), des cytokines qui déclenchent le processus inflammatoire.
Comment on empêche les prostaglandines de jouer leur rôle pour évoter l’inflammation? Les stéroïdes topiques (le fameux tube de cortisone), c’est comme son nom l’indique, des dérivés du cortisol, hormone naturellement sécrétée par le corps avec un effet anti-inflammatoire.
Le cortisol est est l’hormone du stress. En situation de stress, le corps produit du cortisol, à l’effet anti-inflammatoires. Mais pourquoi, Jamy?!
Et bien, pour concentrer l’énergie vers les fonctions de survie, et pas des fonctions de réparation. La réparation du corps est un processus secondaire par rapport aux fonctions de survie. Donc, la cortisone désactive localement le mode “réparation”, qui peut attendre et consomme de l’énergie inutile.
C’est pas mal du coup, on désactive le mode réparation, et votre symptôme inflammatoire, l’eczéma (signe d’une réparation), disparaît comme par magie !
Mais évidemment, la cause, elle, n’a pas disparu… Votre peau atopique reste atopique avec ses pores élargis, ses colonies de staphylocoques dorés (j’en parle dans le prochain article) et la crise d’eczéma qui vous guette au bout de la rue pour un tout un rien!!
Alors que faire? Faut-il ou ne faut-il pas avoir recours à la cortisone?
Là encore, il faut réfléchir un tout petit peu, et surtout essayer d’observer dans quel cas on se trouve.
J’ai un avis fondé sur mon expérience et expertise du sujet, que je vous partage ici (non je ne suis pas une “anti-cortisone” devant l’Eternel, car moi aussi j’ai été “sauvée” à des moments ou non vraiment, je ne pouvais plus accepter une crise d’eczéma 1 jour de plus. Quitte à ce qu’elle revienne quelques jours après, ce qui ne loupe pas en général, mais ce jour là, c’était non. Pour plein de raisons personnelles et intimes.
Et avec mon petit garçon de 2 ans qui a lui aussi une bonne peau atopique, j’ai eu recours à la cortisone 3 fois dans sa vie. Et oui, ça a été une bonne chose de stopper net, quand les démangeaisons et le tapage sur les nerfs lui devenait trop insupportable.
Je ne recommande pas d’utiliser de la cortisone à chaque crise
…… Surtout si vous êtes en chemin vers une gestion naturelle de votre eczéma. Impliquant l’identification des causes pour VOUS, une démarche d’essais et erreurs, l’observation quotidienne de l’état de votre peau, avec une réflexion sur quand ça va, quand ça ne va pas, à quoi ressemble votre régime alimentaire, etc etc etc. L’utilisation en conscience de produits adaptés à votre peauArticle sur le top 3 des hydrolats en cas d’eczéma ici
Je distingue 4 catégories de crises d’eczéma :
Saurez-vous retrouver quelle est celle qui vous caractérise le mieux?
Crise d’eczéma ponctuelle et localisée
Laisser faire le processus d’inflammation naturel, courez voir mes conseils sur les hydrolats pour voir comment accompagner cet état au mieux.
Et surtout n’hydratez pas en pleine crise inflammatoire (croyez votre pharmacien.ne qui vous ressortira ce poncif éternel, mais seulement au bout de 7 jours!) – ça ne permettra pas d’en sortir! Quoi, qu’est-ce que je raconte?!
… Objet d’un prochain article de cette série, sue le skin-fasting et le no-moisture.
Crise d’eczéma ponctuelle et généralisée
Adopter des changements “grand spectre” dans l’hygiène de vie pour couper la source inflammatoire. Penser à l’alimentation : jeûner (plein de façons de faire : intermittent, jeûne partiel à base de bouillons de légumes et de jus alcalinisants…).
Penser aux cosmétiques (skin fasting ou jeûne de peau).
Penser à l’exposition, dans la vie personnelle et / ou professionnelle, à des substances toxiques.
Agir tous azimuts pour couper les tuyaux d’intrants toxiques, + accompagner d’une detox (la detox metaux lourds par exemple) et laisser faire le processus inflammatoire, en accompagnant aussi d’hydrolats, cf l’article. Attendre une semaine.
7 jours, c’est très long en crise, mais c’est une bonne durée pour laisser au corps le temps de se rétablir et retrouver son équilibre. Au bout de 7 jours, soit vous êtes passées en phase 4, d’assèchement : voir article chapeau de la série sur les phases. Attendez au moins 3 jours avant d’hydrater et nourrir, et puis hydratez et nourrissez à ce moment massivement, en faisant aussi des peeling si besoin (parfois, les plaques sèches cartonnées empêchent la pénétration de l’hydratant).
Crise d’eczéma chronique et localisée
Identifier dans ses pratiques mais aussi des raisons moins évidentes dans une vision occidentale du corps, qui peuvent vous aider à expliquer une zone touchée en particulier.
Penser à consulter un praticien en médecine chinoise ou ayurvédique, ou tout praticien qui connaît les systèmes méridiens du corps, et vous aidera à remonter, par exemple, au dysfonctionnement du système émonctoire surchargé (voir ci-après) qui peut déclencher une réaction localisée quelque part sur le corps.
Crise d’eczéma chronique et généralisée :
- si vous êtes certains de ne pas avoir développé de dépendance à la cortisone,
- si vous avez suivi le protocole du 10 jours sans émollient (no moisture), puis que votre peau est bien passée en mode assèchement, et que vous avez pratiqué l’hydratation massive à ce moment là
- si vous avez lu cet article jusqu’au bout (voir paragraphe suivant!) pour comprendre ce qui déclenche la réaction inflammatoire, et travaillé sur l’éviction des sources de l’inflammation…
… et que ça repart d’emblée, sans amélioration, sur une crise
… Alors pour moi, ce dernier cas est le seul qui justifie le recours à un traitement de choc à base de corticoïdes topiques
Pour la gestion des fameuses crèmes-relais, je trouve personnellement que les protocoles-type en France sont loin du meilleur que l’on puisse faire, contactez-moi pour plus d’infos et je ferai un article, votre message sera un mémo!
Liste des cortocoïdes topiques par intensité d’effet (cliquez ici ou sur la citation) assez intéressant pour savoir ce qu’on vous administre 😉 Cette liste est introduite par un judicieux et nécessaire paragraphe :
Vidal.fr à l’entrée Dermatite Atopique
Dans tous les cas, votre traitement doit se faire dans le respect strict de l’ordonnance médicale :
- zone d’application
- mode d’application
- fréquence d’application
- durée d’application
Vous devez impérativement être au clair sur ces 4 paramètres avec votre dermato, ainsi qu’être au clair sur le modus operandi à adopter en cas de rechute post traitement initial. Pour connaître le mode d’application, malheureusement les dermatologues français ne sont pas formés au massage thérapeutique contrairement à l’Asie (au moins dans certains cas), donc regardez ma vidéo pour connaître quelques techniques qui renforceront l’effet du produit, en stimulant la peau.
J’insiste sur ce sujet du respect du protocole, car je suis très sensibilisée au sujet de la dépendance à la cortisone et ses effets catastrophiques. Cela se nomme CSWS (corticol steroid withdrawal syndrom), parfois aussi mentionné sous l’appellation RSS (red skin syndrom).
Et ce peut être lié à une prescription trop peu détaillée, un manque d’informations, ou encore un traitement des crises au coup par coup, sans vision et suivi global de la personne souffrant d’un eczéma chronique (logique comme la dermatite atopique est une pathologie chronique).
Bon. Maintenant, une étape indispensable, vous comprenez l’inflammation… mais qu’est-ce qui la déclenche?!
Comprendre ce qui déclenche la réaction inflammatoire
Il y a deux types d’éléments étrangers.
D’abord, ceux qui viennent vraiment du dehors. Dans l’air, dans l’eau, dans les vêtements, ce que vous auriez sur vos mains – je ne doute pas qu’elles soient toujours parfaitement immaculées 😉 et tout ce qui vous touche en général…)
Les déclencheurs externes de la réaction inflammatoire
Attention, il ne s’agit pas d’une inflammation de type allergique dans le cas de l’atopisme : le corps se défend ici contre des corps étrangers réels qui ont pu “mécaniquement” se frayer un chemin à travers les “tuiles” mal agencées des cellules de la peau. Et pas, comme dans le cas de l’allergie, contre une substance normalement tolérée, mais détectée “à tort” par l’organisme comme un agresseur dangereux, avec une réaction d’inflammation (de défense spontanée du corps) anormalement importante au vu de la menace en question.
Autrement dit, on peut considérer que les éléments qui déclenchent le pic inflammatoire chez une personne à la peau atopique… auraient aussi déclenché un pic inflammatoire chez une personne non atopique, si on lui avait infiltré dans la peau les mêmes “choses” que ce qui pénètre “naturellement” dans l’épiderme de la peau atopique.
Ca “fait du sens”?
Pollen, polluants atmosphériques, irritants mécaniques (pull en laine…), polluants chimiques dans les cosmétiques ou sur les mains, qu’on vient apporter au visage en se touchant le visage… jusqu’à 3 000 fois par jour selon l’ARS!!!
Votre peau est donc sujette à des entrées de particules importunes, qui viennent de l’extérieur de corps.
Les déclencheurs internes de la réaction inflammatoire, alias crise d’eczéma
Et il y a les éléments qui viennent par la voie interne pour être évacués par la peau (les toxines).
La peau est en effet un des 5 organes dits “émonctoires”. Kezako? Les organes qui ont pour fonction remarquable d’évacuer les déchets du corps, y compris les toxines (dont les intestins, les reins, les poumons, le foie…)
Petite histoire qui vous semblera familière.
Là, vous ne comprenez plus : vos produits ménagers sont tous clean, vous ne mettez que des vêtements en coton. Vous prenez l’air pur le plus souvent possible, votre hygiène de vie est irréprochable, vous avez décidé d’aller vivre à la campagne loin de terres agricoles polluées… et vous ne vous sortez pas de ces fichues crises d’eczéma qui vous pourrissent la vie! mais qu’est-ce que vous avez bien fait au Bon Dieu?!!
L’eczéma, signe que la peau est surchargée de toxines?
C’est là qu’il peut être intéressant de s’intéresser aux déclencheurs internes de l’eczéma atopique.
Il arrive que les organes “éboueurs” (les fameux émonctoires donc) ne soient plus capables d’évacuer les toxines, car ils sont surchargés, ou déséquilibrés.
D’après l’Herboristerie du Valmont (cliquez pour le lien) “on appelle « émonctoires » les organes capables d’éliminer, c’est-à-dire de faire sortir des substances vers l’extérieur de notre corps. En naturopathie, on sait que les poumons, le foie et les intestins sont en mesure d’éliminer les déchets appelés colles, que les reins éliminent les cristaux et enfin que la peau est capable d’éliminer les deux.”
Et donc notre peau est un super-émonctoire!!
Autrement dit, la peau est le “terminus” des éléments “toxiques” qui proviennent de l’intérieur du corps. La “bouche d’égout”, désolée pour l’analogie, au moins est-elle claire! La bouche d’égout donc, dans la peau, c’est la glande sudoripare.
La peau est couverte de glandes sudoripares qui permettent d’évacuer les déchets. L’ami Wikipedia nous le confirme, elles ont une densité de 200 glandes/cm2 !
Comment la peau peut être le reflet d’un dysfonctionnement ailleurs dans le corps?
Lorsque les émonctoires sont engorgés ou dysfonctionnent, les toxines vont chercher à sortir par tous les moyens, et donc choisir un autre émonctoire. Par exemple, la peau, si les cristaux et colles n’arrivent plus à être bien évacuées par les intestins et les reins. Et puis, lorsque l’embouteillage de toxines se poursuit, elles finissent par stagner, voire se fixer dans les cellules et attaquer les tissus. Tous les tissus proches des organes émonctoires. Et par exemple, la peau!!
Lorsque la surcharge est chronique, la peau est attaquée par le niveau d’acidité qui résulte de la stagnation des toxines… et réagit par voie inflammatoire, générant une inflammation dans le tissu : la crise d’eczéma.
Et donc, la crise d’eczéma peut tout à fait être causée, à la base, par une inflammation provenant d’un autre émonctoire.
C’est pourquoi, soigner une personne atteinte de dermatite atopique nécessite de faire un bilan global de sa santé, dans une approche holistique, qui appréhendra votre peau dans son écosystème et son système physiologique global.
Sans identifier les causes, vous ne parviendrez pas à vous sortir de la succession d’épisodes inflammatoires, ou crises d’eczéma, que vous redoutez et qui finissent toujours par revenir, bien trop tôt… on navait même pas eu le temps de jouer!
Vous avez maintenant, je l’espère, une compréhension de ce qui vous arrive lorsque vous avez une crise d’eczéma atopique!
What’s Next?
Prochain article de la série qui finira le portrait des causes de l’eczéma, avec pas mal d’anecdotes personnelles :
- les aliments à éviter, et comment les éviter : récit de mon éviction des produits laitiers, le sucre…
- l’effet contre-intuitif du stress sur l’eczéma, pour aborder empiriquement les effets du stress ponctuel VS. le stress chronique, sur l’eczéma et mieux comprendre comment ça marche,
- des “trucs” pour reconnaître des causes pas toujours simples à identifier, grâce à la saisonnalité de l’eczéma par exemple,
- mais aussi l’importance du staphylocoque doré dans l’entretien du cercle vicieux de l’eczéma atopique, et ce qu’on peut faire, naturellement, pour travailler sur les causes de l’eczéma (hydrolats, pratiques d’hygiène…)
Bons baisers de Nagoya, ou l’automne du soleil fait progressivement place à l’automne de la fraîcheur 🙂
Je ne savais pas qu il y avait autant d eczéma possible ! Merci pour cet article très complet qui permet d en savoir un peu plus sur cette inflammation de la peau :)!
Hello Sophie!
Merci pour ton commentaire 🙂
… et encore, là, il ne s’agit que de l’eczéma atopique, qui a en effet des phases distinctes et des modes d’expressions nombreux et variés!
L’eczéma atopique est le symptôme d’une pathologie inflammatoire chronique, la dermatite atopique… D’où des liens avec la nutrition… une nutrition anti-inflammatoire pouvant considérablement améliorer les symptômes 😉
J’aurais aimé participer à ton carnaval d’articles sur les liens insolites à l’alimentation (https://atout-nutri.com/liens-insolites-avec-lalimentation-partages-de-bloggeurs/)
Pourquoi pas un carnaval sur l’alimentation et les pathologies chroniques : ça fait plusieurs fois que j’y pense en voyant passer des articles sur BP. Je n’en ai jamais fait encore mais peut-être que je lancerai un carnaval sur l’alimentation pour limiter l’inflammation chronique. Ca te dirait de participer… quand j’en serai là? 😉
Au plaisir d’échanger,
Virginie
Excellent article, une fois de plus. Riche et complet. Un sujet pourtant bien « piquant » traité avec douceur et humour. J.adore ! J‘ai partagé sur Facebook . J‘ai hâte de lire la suite 🙏
Coucou Marie!
1000 mercis pour ta lecture assidue 🙂 et tes commentaires toujours si plaisants à recevoir! Hâte de découvrir et apprendre grâce à ta série sur les huiles végétales, j’en maîtrise quelques unes, mais vraiment très classiques (olive, coco, amande douce, nigelle, rose, argan) et assez peu d’huiles moins connues! Vivement qu’OVH se réveille 😉
Ah et j‘oubliais ! Casasnovas est effectivement un sacré personnage. Qu‘on l‘aime ou pas, il a le grand mérite d‘avoir ouvert les consciences avec des mots simples et des explications claires.
Oui, c’est ses vidéos au départ qui m’ont fait découvrir le champ d’une autre santé, il y a maintenant 5 ans. Et je continue d’apprendre des choses ou de reconsidérer certaines visions de notre physiologie grâce à lui. Après, comme tu dis, on aime ou pas le personnage, et comme en toute chose, chacun devrait aborder un contenu avec discernement. C’est ce que je souhaite aussi de la part de mes lecteurs 😉