Causes de l’eczéma atopique : zoom sur les intolérances alimentaires 3/…

CAUSE ECZEMA : une requête cherchée par 2000 personnes en francophonie chaque mois! Il fallait bien un article pour y répondre!

Aujourd’hui, je vous raconte l’improbable circonstance qui m’a permis de découvrir que le lait de vache était une cause majeure de mon eczéma atopique

Et vous explique comment, au fait, une intolérance alimentaire peut être la cause d’un eczéma atopique? La nourriture, on se l’étale pourtant pas sur le corps, non?!

Article issu de la série : eczéma atopique, comment éteindre le feu?

Dans cette série d’articles, vous découvrez pas à pas :

  • ce qu’est une crise d’eczéma d’atopique (une réaction inflammatoire),
  • ce que ça n’est pas (une allergie par exemple),
  • les cycles de la peau atopique (5 étapes)

On a vu dans les deux articles précédents que la crise d’eczéma est une phase du cycle de la peau souffrant de dermatite atopique, et précisément la phase inflammatoire. 

Lisez-donc ces deux premiers articles pour comprendre votre maladie. Fait? 

Super, reprenons ici. On peut maintenant aborder les causes de la crise.

Les intolérances alimentaires, causes classiques d’un eczéma atopique persistant

Ben oui, ça vous intéresse ça, je veux bien le croire! c’est bien beau de comprendre ce qui se passe lors de la crise d’eczéma… mais si on n’a pas l’once d’une idée des causes spécifiques de la crise, pour soi… on est bien avancé.

En effet, la peau atopique peut potentiellement réagir à tout, puisqu’elle a un défaut de structure. Cette structure « mal tuilée » des cellules de l’épiderme fait que tout, potentiellement, peut pénétrer l’épiderme de façon anormale. L’épiderme rappelons-le, est censé être une barrière plutôt étanche entre notre corps et le monde qui nous entoure.

La peau atopique est comme un toît aux tuiles de guingois. Qu'est ce qui cause l'eczéma?
Ces tuiles un peu de guingois : une belle image de la structure de vos cellules de peau atopique!

Donc, typiquement, à quoi réagit-elle, notre peau? On va parler d’une thématique majeure et pourtant assez méconnue encore, à savoir le lien entre l’eczéma atopique et les intolérances alimentaires.

Aujourd’hui, un petit balayage des facteurs déclencheurs majeurs, souvent alimentaires. On va parler des pricnipales familles d’aliments, qui, mal tolérées, peuvent être la cause de crises d’eczéma atopique à répétition.

Cet article est inspiré de mes connaissances sur l’eczéma, acquises :

  • lors de ma vie avec une peau atopique,
  • mais aussi grâce aux témoignages des personnes que j’ai eu la chance d’aider en période de crise d’eczéma,
  • et aux recherches que je mène dans le cadre de ce blog 🙂

Je ne le rappellerai jamais assez, l’eczéma atopique n’est pas une maladie, mais un symptôme.

Votre maladie porte un nom. Dermatite pour le prénom. Atopique pour le nom de famille. Salut toi! 

Mme Atopique donc, a pour symptôme principal (celui qui vous enquiquine et qui sans doute fait que vous lisez cet article aujourd’hui), l’eczéma atopique. 

« Causes eczéma » : la notion de causes de l’eczéma atopique

Qu’est-ce qui fait que depuis une phase de peau “excellente” ou “sèche”, on bascule en phase inflammatoire? Qu’est ce qui déclenche le symtôme, en fait? (La maladie, elle, est là de toute façon… c’est la dermatite atopique, on l’a vu).

Question facile… et réponse complexe. Complexe, ou plutôt, réponse multiple, car il y a autant de facteurs… ou de combinaisons de causes, qu’il y a de personnes atteintes de dermatite atopique.

Les déclencheurs, ou triggers pour les anglicistes. En effet, la réponse inflammatoire (qui se traduit, je le répète encore, par la crise d’eczéma) répond, donc, à plein de facteurs : exposition à des “intrus”, mais aussi sensibilité de votre système immunitaire à ces pathogènes spécifiques, état de votre microbiote intestinal, état général de stress dans la vie que vous menez, etc. 

Donc on va balayer quelques thèmes qui me paraissent être des pistes intéressantes, voire un peu universelles, pour que vous puissiez mieux détecter les causes de vos épisodes de poussées d’eczéma atopqiue. 

Je maillerai ces pistes d’anecdotes issues de mon histoire avec l’eczéma, pour incarner le fait que la dermatite est unique. Ça vous donnera des pistes, qui sait? 

Et je glisserai quelques “trucs” que j’ai repérés au cours de mes recherches, pour vous aider à identifier vos facteurs déclencheurs à vous. 

N’oubliez pas : votre dermatite est unique en ce que votre terrain est unique! Et peut-être que vous, ce qui vous fera réagir, ce sera un tissu spécifique (quand j’étais petite, énorme crise hivernale au contact d’une simple cagoule en polaire neuve…), ou un aliment particulier, ou un climat, une saison de l’année… etc etc. 

Mon témoignage : récit de l’éviction totale du lait de vache

On commence par la première piste à explorer à mon avis.

Une piste qui peut être porteuse de résultats majeurs en matière d’amélioration de votre eczéma.

Dans mon cas personnel, cette première piste a suffi à faire disparaître 80% de mes symptômes!! Une vraie chance, qui est arrivée par un hasard de l’histoire…

Je n’avais pas prévu d’évacuer les produits laitiers de mon alimentation. J’étais “flexitarienne” (dans le sens : attentive à mon alimentation et sensible à l’impact de l’alimentation sur la planète et la santé), et je mangeais de tout, raisonnablement.

Sauf que, lorsque mon deuxième enfant est né, j’ai vite réalisé qu’il y avait un problème. Certes les nourrissons ont des coliques, certes certains bébés peuvent pleurer beaucoup, mais… Pas au point de changer la couche 8 fois par jour, d’en être à la 5e balade de la journée en porte-bébé, et que le record de durée de sieste allongé soit de 20 minutes, et d’observer des selles un peu gluantes, d’une odeur particulièrement désagréable, avec de très légères traces de sang (comme des traits de stylo bille rouge très fin). Très vite (on devait partir au Japon à la fin du mois), j’ai un peu remué ciel et terre et ai pu obtenir un RDV avec une gastro-pédiatre de renom en région lyonnaise. Immédiatement, le diagnostic clinique était posé.

Intolérance infantile aux protéines de lait de vache
Parfois, les pleurs de nourrisson ne sont plus des « pleurs normaux » : Intolérance aux Protéines de Lait de Vache – quels symptômes?

Comment l’intolérance infantile aux protéines de lait de vache de mon fils m’a guérie à 80%

Mon bébé souffrait d’une intolérance aux protéines de lait de vache… et ces protéines dont je me nourrissais (entre autres 😉 ) passaient dans mon lait maternel et venaient déclencher une réaction allergique (en l’occurrence, dite non-IgE médiée, c’est-à-dire que les tests allergiques étaient bien négatifs… mais l’allergie bien existante… les mystères du monde de l’allergologie!) 

Au cas où, les ressources qui m’ont bien aidée ont été le site dédié (cliquez)

& les témoignages (cliquez) sur le site de la leche league, site d’information (assez militant il faut le préciser, vous êtes prévenus! sur l’allaitement, disposant d’espaces de témoignages hyper chouettes, notamment des parents d’enfants souffrant de pathologies gastriques, intolérances alimentaires, etc).

Donc, le conseil de la pédiatre : la maman allaitante doit suivre un régime d’éviction RADICALE, 100% de tous les produits bovins – lait, fromage, beurre, crème… y compris les dérivés souvent présents dans les préparations industrielles, & y compris la viande, de bœuf et de veau donc… et guess what?! parfois même du poulet. Et oui, certaines volailles de luxe (par exemple le poulet de Bresse) sont nourries avec des céréales trempées dans du lait de vache et déclenchent l’allergie!! dingue hein? Dixit la gastro-pédiatre mentionnée ci-dessus…

Selon elle, les effets de l’éviction devaient arriver au bout de 3 semaines à un mois…. Il faut tout ce temps pour que le corps se débarrasse des protéines de lait de vache. 

Et en effet, 3 semaines plus tard, les diarrhées d’E. avaient cessé, la situation s’était considérablement améliorée pour mon petit bout. 

Mais pourquoi je vous raconte tout ça? 😉 

Parce qu’au bout de 2 à 3 semaines, j’ai réalisé pour ma pomme 😉 « tiens, je n’ai pas eu besoin d’utiliser de cortisone depuis plusieurs semaines. Une première en plusieurs décennies! Incroyable! »

Au bout d’un mois, mon utilisation de crèmes avait considérablement diminué. Je n’ai plus utilisé de cortisone depuis 2 ans, à une exception près (dont je parlerai dans un article traitant de mon histoire compliquée avec la cortisone).

Donc j’en ai déduit que je souffrais moi aussi d’une intolérance aux produits laitiers de vache. Enfin une cause de mon éczéma atopique identifiée!! J’ai appris que l’allergie aux protéines de lait de vache est en fait très rare chez l’adulte, lorsqu’elles sont consommées à des doses raisonnables (des cas ont cependant été observés lors de prise de nutriments sportifs hyper-concentrés en protéines laitières). Il s’agit chez moi probablement d’une mauvaise tolérance au lactose. Le lactose, donc, me causait de l’eczéma depuis tout ce temps! Damned! moi qui vient d’une famille de fruitiers (fabriquants de formage en Haute-savoie)…

lactose cause eczéma atopique
Intolérance au lactose et eczéma atopique : une révélation dans mon chemin de guérison!

Un signe de l’intolérance aux produits lactés qui, combiné avec un eczéma atopique, peut vous mettre sur la voie d’une intolérance aux produits laitiers…

…. et qui chez moi s’est résolu en parallèle avec l’amélioration de ma peau lors de l’éviction des produits laitiers :

> Un transit perturbé en permanence, comme si vous n’arriviez pas à avoir ni d’équilibre digestif, ni des selles régulières ni de consistance normale (ce qu’on appelle poliment des ballonements). Moment glamour, mais bon, c’est la vie!

Personnellement depuis ma naissance, j’étais soit constipée, soit selles liquides. Avec des spasmes intestinaux douloureux, ceux qui vous font vous tordre de douleur… Mais vous avez appris à vivre comme ça donc peut-être que vous trouvez, comme je trouvais aussi, que c’est normal. En fait, ben non ce n’est pas normal! 

Après mon arrêt des produits laitiers, j’ai trouvé un confort digestif que je n’avais jamais connu, et une peau belle comme je ne l’avais jamais vue! Une renaissance je vous dit! Je souffrais aussi d’une intolérance au lait (et probablement au lactose, car l’allergie aux protéines de lait est rare chez les adultes). 

A noter que mon éviction concernait aussi les laits de chèvre et de brebis. Dans le cadre d’une intolérance infantile aux protéines de lait de vache, on évacue aussi typiquement brebis, chèvre et soja (j’avoue que soja je n’ai pas fait car là c’est plus complexe au Japon, aka Tofu et sauce tamari ou shoyu etc 😉 à noter en effet que les protéines de lait de chèvre et brebis sont assez proches de celles du lait de vache, bien que plus petites en taille. Pour le lactose, le lait de vache et tous ses dérivés (et il y en a beaucoup) doivent être evacués.

Ma peau n’était pas encore débarrassée de son eczéma atopique à 100%, me restaient 20% récalcitrants environ, et encore aujourd’hui j’ai des petites zones plus sensibles… Je dirais qu’il me reste encore aujourd’hui 5% d’avant mon chemin de guérison de l’eczéma atopique. Le skin fasting et les hydrolats ont fait le reste. 

Donc, après cette longue anecdote personnelle, on récapitule

Pour réaliser le test d’éviction des protéines de lait de vaches (notamment pour les enfants jusqu’à 6 ans, c’est eux qui sont le plus touchés par cette intolérance – qui est en fait une allergie à proprement parler), c’est 3 semaines à un mois, et éviction radicale!

Quid d’autres causes alimentaires possibles de déclenchement de poussées d’eczéma? 

On va maintenant creuser le sujet des intolérances alimentaires principales :

Les aliments typiques en cause dans l’eczéma atopique

Sur la toile, vous trouverez… à boire et à manger (!) sur ce qu’il faudrait supprimer dans votre régime alimentaire. Je vais rester sur les grands basiques, en vous donnant d’abord des clés pour bien observer les règles d’un test d’éviction alimentaire. 

J’ai constaté que le protocole de l’éviction alimentaire est assez méconnu, et souvent mené d’une façon qui ne permet pas d’en obtenir les effets, ni de vérifier l’intolérance ou son absence. 

Un régime d’éviction doit être, en phase de test, radical. 100%. Aucune exception. Toute exception fait repartir le calendrier à 0.

Or, le calendrier peut être long. Le corps met du temps à évacuer et se nettoyer de certains nutriments! Parfois longtemps. Et bien oui, notre corps est magnifiquement fait et dispose de mécanisme d’auto-nettoyage et de guérison, mais ces mécanismes prennent du temps. C’est une belle leçon pour apprendre à respecter son corps et sa temporalité, dans nos vies aux rythmes frénétiques, où on a été conditionné pour le “tout tout de suite”…. ce qui explique au passage le succès civilisationnel de la médecine allopathique : symptôme = on le shoote au plus vite. S’il revient = médoc automatique. Bref 🙂

Pour le moment, une question importante quand même, à bien comprendre :

Comment, par quel miracle, une intolérance alimentaire peut-elle causer une crise d’eczéma? 

D’abord, on ôte le focus de la peau pour aller du côté de l’intestin. L’intestin assure une fonction émonctorielle majeure du corps. 

Pour rappel si vous n’avez pas lu l’article 2 de cette série : les émonctoires = les égouts du corps. 

Vous êtes vivant, et en tant que Vivant (normalement, sauf si vous êtes un zombie?!), vous êtes un être métabolique (et non pas médiabolique!)

C’est-à-dire que vous assurez votre vitalité (vous restez en vie, concrètement), grâce à des mécanismes divers, complexes et magnifiques qui… consomment de l’énergie. Cette énergie, vous vous l’apportez sous forme de nourriture principalement (mais pas exclusivement, par exemple l’énergie solaire est indispensable pour synthétiser la vitamine D, voir les articles ici à ce sujet)… de nourriture donc…

… cette nourriture, vous la métabolisez, et il en ressort des déchets, que vos gentils émonctoires évacuent pour vous. Bon pour l’intestin, ça ne vous surprendra pas; vous étiez olfactivement familiers de sa fonction d’élimination (mais oui l’écologie du bidon, c’est super glamour décidément!)

C’est aussi dans votre intestin, au passage, qu’il se joue beaucoup pour votre immunité, on le sait désormais. 

Or, votre alimentation a un effet direct sur la santé de votre muqueuse intestinale, et en particulier la santé de toutes les bébêtes qui vous permettent de digérer correctement.

Lorsque cette alimentation n’arrive pas à être processée (ou métabolisée donc) par votre système digestif, on parle d’intolérance.

inflammation intestin cause de l'eczéma atopique
Inflammation de l’intestin… un lien avec l’eczéma atopique chronique!

Intolérance : “réaction d’inconfort après consommation d’un aliment. Les symptômes sont provoqués par le métabolisme (digestion) de l’aliment. Ce n’est pas une réaction du système immunitaire. Les symptômes sont en général limités à la sphère digestive” [sauf lorsque cette sphère digestive est saturée en tant qu’émonctoire! note de wHoUman]

Hôpital du Valais, Suisse

Une intolérance peut être de naissance, ou survenir en cas de déséquilibre alimentaire : déséquilibre au sens, par exemple, où ce que vous mangez favorise trop certaines bactéries au détriment d’autres. Au fil du temps, ce déséquilibre peut causer des réactions inflammatoires locales dans l’intestin, et nuire

  • aux fonctions d’assimilation de votre muqueuse…
  • ou aux fonctions d’élimination de ce qui devrait être éliminé. D’où une stagnation des toxines… alors, votre corps va chercher d’autres émonctoires, car vous êtes bien fichus et plusieurs organes de votre corps peuvent jouer ce rôle d’évacuation. Les reins. Les poumons &… la peau! 

Or, on constate très fréquemment chez les personnes souffrant d’eczéma atopique des déséquilibres de flore intestinale.

La peau, un émonctoire du corps : kezako?

Les poussées d’eczéma sont souvent le résultat d’une saturation de la capacité intestinale à évacuer les toxines. Cela signifie alors que votre peau était devenue un canal d’évacuation secondaire des toxines normalement évacuées par l’intestin. Fou, non?!

Et cette saturation intestinale est souvent le fruit d’une intolérance alimentaire. 

Les dermatologues prescrivent de plus en plus de pré et pro-biotiques, et c’est super. Et souvent, ça permet de belles améliorations! 

Sauf que pour maintenir et réensemencer votre flore pour relancer une bonne activité d’assimilation et d’élimination, il faut couper les sources de déséquilibre. Ces sources de déséquilibre peuvent être nombreuses. Mais j’en retiendrai néanmoins 3 principales ici, à tester sous contrôle médicale et nutritionnel!

  • Les protéines de lait de vache, notamment chez les enfants de 0 à 6 ans, on en a déjà bien parlé au début de cet article. 
  • Le lactose. Le site de l’assurance maladie explique super bien cette intolérance au lactose, autre dangereux suspect dans le lait! 
  • Le gluten

Zoom-enquête sur le lactose et le gluten comme déclencheurs alimentaires typiques de l’eczéma atopique…

… dans le prochain épisode!!

Mes amitiés, wHoUmanz de compet 🙂

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4 Responses

  1. Vartoon dit :

    En France on est des grands consommateur de produits laitiers (vive les pub de Lactel).
    En fait, on n’a pas autant ce besoin en produit laitier qu’on nous fait croire. J’ai arrêté le lait il y a déjà 20 ans, et depuis je n’ai plus les brulures d’estomac. Et mes enfants ne carburent pas au yaourt et au lait de vache.. et pas de carrence ou problème de crroissance relevé par leur médecin traitant

    • Oui complètement! Merci pour ce témoignage intéressant! Pour ma part, ma fille en 4 ans et demi est, en revanche, une grande fan de produits laitiers… alors je cmpense en cuisinant sans beurre ni crème, et en utilisant des laits végtaux si besoin. Je mentionne en réponse à ton commentaire une citation de mon article suivant, et dont je n’ai malheureusement pas la source mais qui m’avait fait bien marrer lorsque je l’avais lue : “On est quand même la seule espèce animale qui, pensant assurer sa survie, se fait allaiter à vie à la mamelle d’une autre espèce de mammifère”! (article https://whouman.com/peau-intolerante-oui-mais-a-quoi-lactose/)
      Au plaisir de découvrir la médecine chinoise et ses applications culinaires avec ton blog!

  2. Mélanie RD dit :

    Bonjour
    Super intéressant comme article 😉
    (Ici avec des troubles digestifs (et particulièrement une intolérance au lactose), j’ai la chance de ne pas faire d’eczéma mais ma fille qui est asthmatique en fait un petit peu).
    En tout cas, je rejoins le fait qu’un régime d’éviction doit être suivi à 100% sans écart sinon effectivement le moindre écart fait repartir à 0 et on ne s’en sort jamais.
    Sur le coup, ça peut paraître long, mais le confort gagné après si on a été assidu, vaut tout l’or du monde 😊

    • Bonjour Mélanie! Merci beaucoup pour ton commentaire!
      Ah oui, asthme et eczéma atopique sont souvent les deux faces d’une même médaille (chez moi aussi, ma soeur souffre d’asthme sévère, et moi d’eczéma atopqiue qui fut longtemps sévère). Pour ta fille, elle a un peu les 2 du coup… pas simple!
      J’imagine que vous avez essayé l’éviction des produits laitiers aussi du coup? quid du gluten industriel (mon prochain article).
      Pour l’éviction, dans mon expérience il y a eu 2 phases : la phase d’éviction à proprement parler, qui a été radicale. Ca a duré près de 2 ans. Puis il y a eu une deuxième phase de réintroduction au compte-gouttes, pour voir. des doses minimes passent sans symptômes, mais des doses plus importantes (j’en ai fait l’expérience avec fromages chèvre et brebis lors de vacances en Farnce cet été) ont causé une crise d’eczéma comme je n’en avais pas eu depuis longtemps. Donc je sais à quoi m’en tenir. Passée la phase radicale, dans mon cas, je peux introduire de façon ponctuelle et très raisonnable des produits laitiers si besoin (typiquement quand je suis invitée et qu’il y a un gratin, je vais prendre une petite portion, ou si je dois manger un sandwich qui a eu le malheur d’être beurré….) en revanche, je ne vais pas manger un yaourt ou boire un café latte. Et exit les planches de fromage (ça, c’est un peu rude! mais comme tu dis : le confort gagné vaut tout l’or du monde! je suis 100% d’accord!!)

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