Le soleil, allié ou ennemi de votre eczéma atopique? Info et Intox…

Petit (coup de) poin(g)t anti-intox, et tentative d’info fiable

Prurit ~ prurigineux : n.m. ~adj : quand. ça. graaaaaaaaatte.

Le voici le voilà, l’article dédié à nous, pauvres pouilleux (vous avez la ref?) eczémateux, en période estivale. Alors, le soleil, allié ou ennemi de notre eczéma atopique? 

Quand on commence à faire des recherches sur le sujet, là, c’est la marrade assurée, car on trouve littéralement à boire et à manger, et généralement ce n’est pas un bon petit plat tamponné du label bio-vegan-local, cette pseudo-info, croyez-moi! 

Comme j’aime à commencer mes articles par la mise à l’heure des pendules, ci-après une petite digression sur l’information, et plus spécifiquement l’information santé et scientifique pour toutes et tous. 

Info ou intox? Petite démonstration de l’importance de distinguer « info » et « contenu »

De nombreux média de santé sont basés sur la création (ou le plagiat…..) de contenu… et non sur l’information

J’écoutais tantôt, comme disent mes copains québécois, Julia Cagé au micro de France Culture, se révolter (à juste titre me semble-t-il) contre le rachat de Science & Vie par Reworld Media. Depuis son rachat donc, ce magazine de vulgarisation scientifique (fort nécessaire pour toutes les personnes, moi y compris, qui n’ont pas un Bac + quelque chose dans des filières scientifiques) a vu son équipe de journalistes scientifiques disparaître, remplacée petit à petit par des “créateurs de contenu”. 

La création de contenu… Ou l’art du copier-coller bête et méchant dans le pire des cas, enjolivé d’un passage par google translate dans le plus faux-cul. Reworld Media, c’est aussi le groupe de TopSanté pour votre info, qui apparaît toujours en prime positions sur Google pour n’importe laquelle de tes recherches dans le secteur de la santé : faites le test! Vous saurez dorénavant que ce type de contenu n’a pas de valeur scientifique. Ni même journalistique, le journaliste étant une personne suivant (en principe) une certaine déontologie et qui (normalement) multiplie et vérifie ses sources et apporte de l’information de qualité, creusée, et traçable. Contrairement au “créateur de contenu”, qui peut être virtuellement n’importe qui.

Mon objectif? Vous informer, et vous donner une boussole dans la jungle de la « santé » 4.0

L’information, ce n’est pas la même chose que la création de contenu. Alors qu’est-ce que je fais, moi, avec wHoUman? Je crée du contenu? Pas au sens marketing du terme, car je n’ai pas d’objectif de marketing derrière, je ne vous “vends” rien, pas de vitamine D ni de soleil en tout cas, ni surtout d’encart publicitaire! 

Et, si je ne suis pas journaliste, j’essaie de contribuer à la diffusion d’une information la plus qualitative possible. Bien sûr subjective, dans les thèmes traités et par mon parti pris de santé naturelle, mais qualitative : renseignée, traitée avec une nécessaire dose de circonspection, baignée d’un peu d’humour (ça fait partie de la qualité je trouve) & nourrie de mon expérience personnelle. C’est pour ça que je vous parle régulièrement d’eczéma, tiens! j’ai mon labo in vivo en permanence sur moi, avec mes détecteurs à facteurs déclencheurs de crise branchés H24 depuis 30 ans! 

Bon, après ce préambule, j’espère être à la hauteur de mes idées (sans être journaliste) et vous proposer dans cet article une belle, joyeuse et fiable source d’information pour y voir plus clair dans la jungle du net :

Vous exposer (raisonnablement) au soleil cet été améliorera-t-il ou empirera-t-il votre eczéma? 

Pour répondre à cette question, il y a une première étape. Comprendre pourquoi et comment le soleil interagit avec votre peau atopique, et donc sur votre eczéma, il faut comprendre les mécanismes de base : 

Et, spoiler, vous allez voir qu’il y a un lien heureux entre ces mécanismes, l’un tempérant l’autre? Allez, on lit? 

Petit digest sur l’eczéma atopique : que se passe-t-il?

Quand tout ce qui touche ma peau feels like…
  • L’eczéma n’est pas une maladie, c’est l’un des symptômes de la dermatite atopique. 
  • La dermatite atopique, donc, est une pathologie de la structure de la peau, qui, au lieu d’être bien étanche, est poreuse. Étant poreuse : 
    • la peau n’est plus une bonne barrière, et laisse rentrer toutes sortes de choses indésirables, irritants, polluants, chimiques ou naturels. Vous avez du coup une réaction d’inflammation “normale”, ça gratte, ça s’épaissit, ça suinte ça croûte, bref, vous avez une poussée d’eczéma. Et puis, la structure de la peau étant en permanence trop peu dense, cet eczéma devient chronique : lichénification de la peau (peau sèche et épaissie, grisâtre), marquée de stries de grattage, désquamation… 
    • la peau laisse s’échapper trop d’eau qui constituent ses cellules. Résultat, votre peau est sèche, assoiffée, craquelée… pas en super bonne santé donc pour réagir aux indésirables qui la pénétrent!
  • Les staphylocoques dorés, qui font partie de la flore cutanée normale de l’humain, adoooooorent les peaux atopiques poreuses. Formant des colonies pathologiques, ils renforcent les trous de la peau. Ils entretiennent le cercle vicieux de la crise d’eczéma. 

Voilà pour les peaux atopiques.

Maintenant, quid de l’effet de l’exposition au soleil sur l’eczéma? 

Soleil et épaississement de l’épiderme : les mécanismes physiologiques de photoprotection naturelle 

Déjà, pour commencer par le commencement, un petit schéma* de l’épiderme qui va nous intéresser particulièrement aujourd’hui. Notez bien que le petit dessin ci-dessous représente “seulement“ l’épiderme, soit la couche superficielle de la peau, qui est en fait déjà la superposition de 4 couches. En-dessous, il y a encore le derme (lieu des glandes : sudoripares et sébacées, et follicules pileux, entre autres) et l’hypoderme (couche graisseuse).  Sacrément complexe, la peau?!  

*tiré du (super) site biologiedelapeau.fr, qui aide à bien comprendre de quoi on parle! 

Schéma des couches de l’épiderme, courtesy of biologiedelapeau.fr

Globalement, l’épiderme est la première barrière du corps, en ce qu’elle est en contact permanent avec notre environnement. Ainsi, sa physiologie est tournée vers ces fonctions barrières.

Je vois l’épiderme comme une petite usine à kératine, qui permet de constituer une couche cornée solide et étanche, comme une couverture immense (2m², soit un tapis de 100cmx200cm, pas mal hein!) de protection de notre corps.

Les cellules de la peau, majoritairement des kératinocytes, sont produites dans la couche basale. Leur vie de cellule consiste à proliférer et migrer vers le haut, toujours plus haut, en abandonnant progressivement plusieurs éléments (notamment leur noyau). En s’allégeant au cours de ce voyage vers la surface, elles deviennent des cornéocytes, qui constituent la barrière superficielle de la peau. Ouf la surface, on peut enfin respirer!

Et que se passe-t-il lorsque vous exposez votre peau au soleil?

Je ne parlerai pas de mélanine, j’en ai déjà pas mal parlé avant, ici par exemple.

Aujourd’hui, le mécanisme qui nous concerne est l’épaississement de la peau exposée au soleil.

Et oui, l’exposition au soleil déclenche une multiplication des kératinocytes, qui vont permettre, au bout de leur migration dans l’épiderme, de venir épaissir la couche cornée. (« On veut tous arriver en haut, poussez vous, les cornéocytes, mais où est la surface?!)

Ce fonctionnement permet à l’épiderme d’absorber 70 à 80 % des UVA et plus de 90 % des UVB ; le derme complétant cette opération. 

Ok… mais so what, pour l’eczéma? 

Et bien, dans la dermatite atopique, on l’a vu, la barrière épidermique est altérée : les cellules sont mal “cimentées” les unes aux autres, laissant de nombreuses failles dans lesquelles les indésirables s’engouffrent.

Alors l’épaississement de la peau dû à l’exposition solaire, permettra dans une certaine mesure de colmater les brèches!! Excellente nouvelle.

Donc les mécanismes naturels de photoprotection de la peau permettent bien de contrecarrer la peau poreuse de la dermatite atopique. D’où cette observation empirique que l’eczéma semble aller mieux au soleil! 

Ok, ces bases sont posées, ça c’est fait. Maintenant, je vais vous donner quelques informations à peu près avérées, briser quelques idées reçues, et donner quelques solutions faciles à mettre en place : 

“Quand je transpire, c’est pire” : oui! 

L’eczéma n’aime pas la sueur

On a tous observé que le soleil semblait avoir un effet plutôt bénéfique, contrairement à la transpiration. Pour la transpiration, oui, c’est un sujet : je ne vous apprend rien si je vous dis que votre sueur est salée, n’est-ce pas? Bon, et bien mettez du sel sur n’importe quelle blessure ou peau lésée, et vous comprendrez pourquoi peau enflammée, ou juste poreuse (un micro bobo, un trou dans la peau, en fin de compte), et transpiration ne font pas bon ménage.

Donc un effet possible de l’exposition au soleil est qu’on a chaud, et, ce faisant, on sue… inondant ainsi une peau lésée de saumure… Donc ce qu’il faut éviter, c’est la chaleur excessive qui conduit à transpirer. A noter, “pour tempérer” mon propos, que la sudation est un très bon moyen d’accompagner une detox, qui est aussi un très bon moyen pour limiter l’eczéma – en atténuer l’intensité et la fréquence, mais il s’agit ici d’une approche de long terme, donc on va en rester à « éviter les grosses suées » pour simplifier pour le moment 🙂 pas simples, les maladies chroniques! et oui, tout est question d’équilibre… ça peut être subtil! 

Quid de l’eau de mer? 

Oui, l’eau de mer est salée, donc même combat. Mais : l’eau de mer est aussi très riche en oligo-éléments, et minéraux marins ayant un effet positif. Donc c’est un peu à vous de tester votre calcul coût / bénéfice, qui peut varier en fonction des personnes, mais aussi en fonction des jours, et même de l’heure de la journée. Donc… faites vos jeux, et essais et erreurs. Un très bon signe est votre instinct : avez-vous un “crave” de vous jeter à l’eau à 15h, alors qu’à 9h ce matin, pas du tout? Allez-y, c’est sans doute le bon moment. La structure de la peau est influencée par un tas de facteurs, notamment hormonaux, qui fluctuent au cours de la journée (comme nous sommes des êtres chronobiologiques…. c’est fois, c’est pour bientôt la chronobiologie : sujet du prochain article, si si, promis!!)

Et oui, la réalité est un monde complexe. Heureusement, vous avez été doté à la naissance d’une boussole naturelle, qui est votre instinct de santé… qu’on a tendance à mettre sous cloche dans nos vies contemporaines. Pour nous eczémateux, sujets à des influences subtiles et parfois trop croisées pour tout intellectualiser, suivons donc parfois notre instinct, il se pourrait qu’il nous permette de prendre les meilleures décisions à un temps T. 

Donc bon, en résumé quand même, le sel globalement, notamment de la sueur, c’est bof… pour autant, faut-il jeter le bébé avec l’eau du bain et accuser le soleil? 

“Mon eczéma va mieux l’été” : oui!

Ben oui, parce qu’on s’expose plus au soleil, et que soleil = photoprotection naturelle = épaississement de l’épiderme = peau poreuse moins poreuse, youpiiii!

Et l’effet antibactérien du soleil? 

Autre effet possible – que je suspecte sans avoir recherché d’éléments scientifiques à cette hypothèse personnelle, donc… “pincettes”! : l’exposition au soleil régulière, couplée à un climat plus sec, et une peau laissée à l’air libre davantage, pourrait bien jouer sur la flore cutanée. Ca semble plutôt bateau non? 

Ainsi, nos heureuses surpopulations de staphylocoques (découverts par Pasteur, eux aussi, il en a découvert des choses, ce type!) pourraient bien souffrir de l’effet anti-bactérien du soleil et du grand air. D’ailleurs, la désinfection solaire est un procédé long mais éprouvé de nettoyage des germes. Il se peut très bien que ça joue aussi. 

Les sanatoriums, l’héliothérapie, etc sont d’ailleurs autant de pratiques qui, un peu désuètes aujourd’hui, ont connu de nombreux adeptes par le passé pour différentes pathologies. 

Je constate en creux aussi les bénéfices du soleil sur l’eczéma, alors qu’au coeur de l’été chaud, humide et couvert de Nagoya au Japon, j’observe chez mon fils et moi, tous deux atteint de peau atopique, un  empirement de la situation pour la deuxième année de suite : pour moi peau plus fine, qui gratouille plus, un peu enflammée dans le cou (même si mon eczéma reste aujourd’hui assez confidentiel, pas à l’état de crise, voir mon article personal success story sur l’eczéma ici, qui est à ce jour encore d’actu, pourvu que ça dure!) et crise d’eczéma au niveau des plis pour mon loulou…  Je suspecte en particulier les staphylocoques dorés, liés aux effets de macération.

“Le soleil, oui mais après c’est pire” : intox!

Lorsque la peau n’est plus exposée au soleil, ou moins, le bronzage diminue, et le mécanisme d’épaississement s’arrête. Or les cellules de la peau se renouvellent en permanence. Donc on va avoir de la peau “morte”, qui est le résultat d’un nettoyage naturel des cornéocytes en excès dans la couche cornée. 

Il n’y a pas d’effet rebond explicable dans ce processus, qui permettrait de dire que l’après était pire qu’avant… contrairement à l’usage des corticoïdes topiques en revanche! 

Non, je pense malgré tout à quelques éléments qui pourraient expliquer cette sensation de “pire qu’avant” : 

  • l’arrivée de l’automne : les poussées d’eczéma surviennent typiquement lors des changements. Changement de régime, de climat, de rythme. Bon, à la fin de l’été, généralement vers octobre pour ma part, on a tous ces changements d’un coup. En médecine traditionnelle chinoise, cette saison de transition s’étend du 23 septembre au 7 novembre. Avec un organe généralement plus défaillant en cette saison, le poumon. Or, le poumon, vaisseau du souffle, gouverne de nombreux mécanismes métaboliques liés à l’eczéma, comme la détoxination du corps, l’assistance du coeur dans la circulation des liquides (cohérence cardio-respiratoire, dite couramment cohérence cardiaque, liée au souffle ou prana pour les yogis)
  • L’accumulation de cellules mortes dans la couche cornée, notamment pour les personnes atteintes d’eczéma à qui on a toujours prescrit le moins de douches possibles. 
  • un effet psychologique de “désespérance”, qui est bien réel et un véritable symptôme de la dermatite atopique, maladie chronique trop peu traitée dans sa dimension psychologique / mentale! Et oui, à chaque répit, on rêve que “ça ne reviendra pas”… or, s’agissant d’une pathologie chronique, elle finit toujours par pointer le bout de son nez avec les premiers prurits… et c’est désespérant, réellement. Comment gérer mentalement et physiquement l’arrivée d’une crise fera l’objet d’un prochain article, stay tuned! 

Mais, je ne crois pas à – ni n’ai jamais observé – un vrai effet rebond, que pour le coup je connais bien en post cortisone… 

Mes conseils pour gérer au mieux votre peau atopique en été 

  1. Gérer sa transpiration

Évitez les grosses suées si vous n’avez pas la possibilité d’une douche immédiatement après. Exemple : un footing dehors, suivi d’un séchage naturel au jardin, puis d’un déjeuner sous la tonnelle…  “Um um”… comme diraient mes compères japonais… Prenez une douche tiède dès que la sudation a cessé. Pareil après un bain de mer. Ayez le réflexe d’emporter vos bouteilles 1,5L remplies d’eau douce, et rincez au moins visage et plis (coudes, genoux, cou). 

  1. S’exposer au soleil graduellement dès le printemps

J’espère vous avoir convaincu, explications anatomiques et physiologiques à l’appui, que l’exposition au soleil permet des mécanismes de photoprotection naturelle qui jouent un rôle très bénéfique pour les personnes atteintes de dermatite atopique! Donc on s’expose graduellement (pour éviter à tout prix les coups de soleil, pour ne pas détériorer votre peau qui n’a certainement pas besoin de cela). 

Mon conseil : on s’expose au rythme de la nature, très graduellement. 

Exemple d’exposition graduelle pour les peaux de phototype III (voir mon article ici pour comprendre ces histoires de phototype). On commence dès le mois de mars, 2-3 fois par semaine quand il fait doux, pour que la peau reprenne de la lumière naturelle (même dans un ciel voilé, la luminosité commence le travail). En avril, dès qu’on peut on expose les bras, les jambes et le cou dès que le temps le permet, notamment les plis, sujets aux poussées d’eczéma. On évite en revanche les jours de grand soleil à midi, la peau est encore bien claire après l’hiver… 

Mai – juin on poursuit le travail régulier, en protégeant plus systématiquement par des méthodes mécaniques (vêtements et chapeaux) entre 11h et 15h. Cela permet toutefois une exposition au soleil par exemple à vélo pour aller au travail matin et soir, ou lors de balades, piscine, ou tout autre activité d’extérieur les matinées de week-end, etc.

Juillet – août on profite du répit eczémateux, en continuant cette alternance exposition douce, protection aux heures les plus chaudes, en évitant les grosses suées!

Ce faisant, on fait aussi un beau plein de vitamine D, voir ici encore un article passionnant de ma série d’été à ce sujet

  1. Préparer la transition avec l’automne 

On essaie de prolonger les bénéfices de l’été le plus longtemps possible. On évite un changement brutal de rythme dès la rentrée au 1er septembre, pour effectuer une transition en douceur vers l’automne. On essaie de garder des menus estivaux tout au long de septembre, on continue notre exposition au soleil au maximum (toujours en évitant les périodes de zénith), on garde aussi notre rythme de sommeil au maximum, quitte à arriver plus tard au travail et repartir plus tard. L’idée est d’éviter les changements abrupts de rythme, et de transitionner en douceur. 

C’est le moment de commencer les gommages, tout doux, pour éviter les accumulations de cellules mortes qui peuvent contribuer à générer une crise. Je recommande ainsi, à partir de la rentrée, de réaliser des séries de gommages doux. Par exemple avec des flocons d’avoine mixés au préalable, mélangés avec une émulsion huile d’olive – aloe vera, et appliqués avec une grande douceur sur peau mouillée au gant propre, avec des mouvements circulaires à pression minimale (laver à chaque usage, très important la propreté du linge de bain pour les peaux atopiques!). On peut réaliser ce gommage chaque semaine 1 fois au cours du mois de septembre, pour accompagner le désépaississement progressif de la couche cornée. 

On pratique des activités stimulantes du système respiratoire : la respiration Wim Hof, ma chouchoute, voir ma petite démo expliquée ici, ou toute autre méthode de breathwork, découvrir ici Camille Tomat que je suis et qui s’intéresse à beaucoup de thématiques qui me passionnent, en lien avec l’inflammation et les pathologies chroniques. Ou, de façon plus commune on pratique une activité sportive (footing, natation, vélo, marche, bref, la liste est infinie!) ou énergétique (yoga, tai chi, Chi Qong…) régulière tout simplement, ça fait respirer sans avoir à apprendre la respiration (pour les réticents, même si… “vous avez tort” de l’être 😉 ) et on transitionne vers le régime automnal idéal en soutien aux besoins physiologiques du corps spécifiques de cette période, je cite Charles Guyart, praticien en médecine traditionnelle chinoise qui apporte des éléments intéressants sur la mise en oeuvre de pratiques de MTC : 

Les aliments qui se dirigent vers le poumon :

  • Légumes et céréales : Basilic, châtaigne, poireau, riz gluant, sorgho, sucre de canne, champignon blanc, igname, millet, céleri branche, épinard, radis, tofu, asperge, concombre, réglisse.
  • Viandes et produits animaux : Oie, canard, blanc d’œuf, carpe, hareng, poisson blanc, lait.
  • Condiments, épices : Ails, coriandre, échalote, gingembre frais, gingembre sec, arachide, miel, olive, menthe, bardane.
  • Fruits : Arbouse, abricot, amande, fraise, noix, pignon de pin, figue, raisin, mandarine, orange, poire, pomme, kaki, citron.
  • Boissons : Thé.

Les aliments qui se dirigent vers le gros intestin :

  • Légumes et céréales : Basilic, sorgho, betterave, carotte, champignon, chou, sésame, sarrasin, soja jaune, taro, aubergine, épinard, laitue.
  • Viandes et produits animaux : Lapin.
  • Condiments, épices : Poivre, échalote, noix de muscade, sel, miel.
  • Fruits : Pignon de pin, figue, poire, banane, kaki, pamplemousse, rhubarbe.

Prenez-en de la graine cet été, kiffez votre belle peau de l’été, prenez-en grand soin, 

Amour, good vibes et câlins depuis la mousson de Nagoya, où mon été est humide, poisseux et couvert… pour le soleil et l’air limpide on repassera! 

Virginie, (w)H(o)Uma(i)nement vôtre

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6 Responses

  1. Melissandre dit :

    Bonjour Virginie !

    Quel Pep’s j’adore ! Merci pour cet article très fourni et documenté, ce qui nous évite les infos intox !
    L’eczéma est bien plus complexe que ce qu’il n’y parait. En cette période estivale c’est bien de savoir les bons gestes et les bons réflexes.

    • Merci Melissandre!! oui, la santé naturelle passe par, d’abord, une info / une compréhension de base, qui permet d’adopter les bons comportements. J’ai en tête la montée en puissance d’une santé « instinctive », qui implique par la compréhension de certaines données de base (physiologiques, mais aussi environnementales), qui permettent dès lors de prendre soin de soi sans céder à la tentation des recettes magiques, toutes faites 😉 )
      Au grand plaisir! PS j’adore le concept de l’écologie imparfaite.

  2. Caroline dit :

    j’adore le ton de tes articles, et en plus c’est vraiment recherché. Merci pour ton travail 😁

  3. gaellelavaud dit :

    Je découvre ce blog avec plaisir ! Et quelle plume ! Article très intéressant. 😊

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