Vous souffrez de poussées d’eczéma à répétition?
Vous avez des plaques d’eczéma qui résistent semble-t-il à toute crème et tout traitement que vous avez entrepris à ce jour?
Vous avez du mal à comprendre ce qui cause votre eczéma, et quoi changer pour guérir votre peau atopique sensible, sujette à démangeaisons?
Cette série d’articles met le projecteur sur ce que vous pouvez faire pour vous soigner de façon naturelle, via notamment… votre alimentation!
Pour les nouveaux lecteurs, la rubrique du blog “Soigner son Eczéma” vous outille pour que vous puissiez mener votre propre enquête sur ce qui aggrave et ce qui améliore votre eczéma, et enfin prendre en main votre peau hypersensible et atopique pour de bon.
Eczéma atopique et alimentation : c’est lié!
Petits rappels en mode “Le Saviez-Vous” sur les personnes atopiques (qui souffrent, donc, d’eczéma atopique) :
- 20% des enfants de moins de 7 ans en France sont concernés… et 2,5 millions de personnes en France
- L’eczéma est le symptôme d’une maladie qui s’appelle la dermatite atopique
- La dermatite atopique est une pathologie de la peau chronique, incurable
- En revanche, l’eczéma, lui, peut être soigné, et le symptôme, son intensité et la fréquence de ses apparitions, considérablement améliorés!
- L’eczéma atopique n’est pas un eczéma de contact, ni un eczéma allergique
- Cependant, l’eczéma atopique a des déclencheurs alimentaires et allergiques. Je vais vous expliquer!
On lit souvent qu’il n’existerait pas de lien direct entre l’alimentation et la dermatite atopique. Pas de lien direct… mais des liens indirects, donc? Quand on a de l’eczéma, on s’en fiche un peu de savoir si c’est direct ou indirect, il faut surtout abattre l’ennemi, et vite!
Zoom sur un ennemi classique des personnes atopiques : le sucre! Vous allez voir : ce n’est pas si compliqué non plus à comprendre! Et une fois qu’on a bien compris les mécanismes à l’oeuvre, il devient bien plus facile de modifier son alimentation pour répondre aux besoins de sa peau!
La peau étant un miroir bien pratique de la santé : prenez soin de votre peau, et votre santé s’améliorera!
Cet article vous explique en particulier le rôle acidifiant et pro-inflammatoire du sucre raffiné en excès… Comment une consommation excessive de sucre (et en particulier de sucres raffinés) aggrave votre eczéma atopique?
Après le lactose, le gluten industriel, le sel en excès (cliquez pour lire les articles dédiés)… les sucres raffinés constituent le 4e suspect alimentaire classique et universel du déclenchement de poussées eczémateuses.
Alors, dans quelle mesure une alimentation trop sucrée peut entretenir l’inflammation de votre peau et vos plaques d’eczéma?
Le sucre est-il un des brins du faisceau de causes de votre eczéma généralisé, chronique et récurrent?
Bonne lecture, belles découvertes, j’espère que cet article vous inspirera pour votre plus belle santé.
Et bonne chance à vous sur votre chemin de guérison.
Et enfin, que votre route vers la gestion autonome de votre peau intolérante soit joyeuse, confiante et stimulante!
Le sucre peut être acidifiant et pro-inflammatoire
Le sucre en excès peut causer une acidification des tissus, et par suite des réactions inflammatoires… et donc agraver notre eczéma atopique!
Valérie du chouette Blog Madame Pas de Soucis nous a précisé de façon pédagogique, en commentaire de l’article, le mécanisme à l’oeuvre qui explique cette acidification. Celle-ci intervient lorsqu’il y a une absorption trop importante de sucres à indice glycémique élevé : qui vont trop rapidement dans le sang (avant les autres nutriments par exemple) :
« au niveau de la mitochondrie, pour que la cellule produise de l’énergie à partir du sucre que l’on mange, il faut aussi que soient présent certains minéraux (et des vitamines et de l’oxygène, mais c’est un autre débat) : s’il n’y en a pas assez dans l’aliment, la transformation en énergie n’aboutit pas (donc on est fatigué car la cellule n’a pas son énergie, par ailleurs) et s’arrête à une étape qui est un acide… donc le pain blanc, le riz blanc et les pâtes blanches acidifient, alors que leur équivalent complet ne le fait pas puisque l’enveloppe du grain apporte ce qu’il faut ! »
Valérie, biologiste naturopathe & créatrice du blog Madame Pas de Soucis
Le sucre à haut indice glycémique est donc… à consommer… avec modération ! Là, je ne vous apprends rien, right? Mais qu’est-ce que c’est, cette modération si souvent évoquée?
Qu’est-ce que du sucre « en excès »?
Nous sommes vivants, et donc nous avons un métabolisme… Le mécanisme de base de notre métabolisme, c’est la consommation de sucre et d’oxygène par les mitochondries, qui vont produire de l’énergie, qui sert au fonctionnement cellulaire.
Ok, donc on a besoin de sucre, sans quoi on n’a plus de carburant : c’est l’hypoglycémie! Mais en a-t-on besoin tant que ça? Et de quels sucres a-t-on besoin?
Les glucides doivent représenter 30% à 50% de notre apport énergétique quotidien, selon notre profil métabolique et notre activité physique. Ainsi, une consommation de 50% sera pertinente pour les sportifs ou personnes ayant un travail physique, quand des personnes plus sédentaires, ou sur un rythme plus tranquille se contenteront avec bonheur de 30% d’apport macrobiotique en glucides.
Donc un repas composé d’une assiette de pâtes-sauce tomate, vous l’aurez compris, n’est pas exactement ce qui convient à la nutrition de votre corps… même la fameuse pasta-party pré course-à-pied… n’est pas le pied pour le sportif!
Mais au-delà de la quantité de sucre, la qualité du sucre consommé est majeure
Sucres lents / sucres rapides = bons sucres / mauvais sucres?
On a tous bien en tête la classique distinction sucres rapides / sucres lents, qu’on considère souvent comme les mauvais sucres VS. les bons sucres. Les sucres rapides seront typiquement sur-représentés dans les viennoiseries, pains et pâtes blanches, produits issus de céréales industrielles (baguette, pâtes à pizza et à tarte…) sodas, bonbons, desserts lactés sucrés, jus de fruits, etc…
Les sucres lents proviennent, eux, des aliments riches en amidon (chaînes glucidiques complexes et dont l’assimilation est plus « lente » par l’organisme). On retrouvera les céréales : riz, pâtes, sarrazin, millet, pommes de terre…
Alors, les sucres lents sont les gentils et les sucres rapides les méchants?
En fait, la première distinction simple et même simpliste reflète une notion qui nous intéresse beaucoup en matière d’alimentation anti-inflammatoire.
Le bon indicateur, c’est l’indice glycémique (IG)
Il s’agit de l’index glycémique (IG), qui peut nous informer sur la qualité nutritionnelle du sucre consommé. Chaque aliment contenant des sucres aura une durée d’assimilation plus ou moins lente.
Cette vidéo explique très bien l’importance de cette notion d’Indice Glycémique, qui remet en cause la notion (obsolète donc) de sucres rapides et sucres lents :
Il s’agira, pour lutter contre les plaques d’eczéma, signes d’inflammation, de privilégier les aliments à indice glycémique bas, c’est-à-dire mettant du temps à être consommé, puis libéré dans l’organisme. Le « bon » sucre serait donc un sucre à indice glycémique bas.
En effet, si l’on consomme régulièrement des sucres rapides (à fort indice glycémique), on sursollicite notre pancréas, qui est l’organe producteur d’insuline. Or, lorsque le taux de sucre dans le sang connaît de fréquents et brusques changements, le pancrés, au bout d’un moment, se fatigue et déclenche un processus inflammatoire généralisé, qui peut entretenir ou déclencher vos fameuses plaques d’eczéma.
L’augmentation du taux de sucre dans le sang va entraîner la sécrétion d’insuline, mais quand le procréas – qui produit l’insuline – est trop sollicité, à terme cela déclenche un processus inflammatoire.
Laëtitia Proust-Millon, diététicienne nutritionniste et coauteure de l’ouvrage Le grand livre de l’alimentation anti-inflammatoire.
Inflammation chronique et plaques d’eczéma atopique
L’eczéma atopique, quand il s’exprime de façon récurrente, incontrôlable, ingérable, est très souvent le signe d’une inflammation chronique. Vos plaques d’eczéma sont tenaces, les crèmes n’y font rien, elles reviennent quelques jours après traitement aux corticoïdes topiques? ALors votre eczéma atopique est très certainement le signe d’un état inflammatoire chronique.
Des médecins parlent de l’inflammation chronique et ses effets.
« L’inflammation chronique fait vieillir plus vite et creuse les rides. Elle accélère le vieillissement cutané. Et provoque un vieillissement généralisé de l’organisme.» Dr Frédéric Saldmann, cardiologue et nutritionniste.
Pour les personnes à la peau atopique, dont la structure de peau est défectueuse (voir mon article ici ou j’explique tout ça 🙂 ), l’inflammation va altérer une peau déjà très fragile… et donc plaques d’eczéma ne manqueront pas d’être au rendez-vous!
En effet, « l’inflammation chronique génère un stress oxydatif : cela fait en quelque sorte rouiller nos cellules »
Dr Patrick Assyag, cardiologue et vice-président de la Fédération française de cardiologie (FFC)
Plaques d’eczéma signes d’inflammation chronique : quel changement alimentaire mettre en place?
Pour le sucre, je vous livre quelques conseils :
Privilégier les aliments à indixe glycémique bas, dont voici une liste d’environ 80 exemples, ainsi que 80 exemples d’aliments à G moyens et 80 à IG hauts (à consommer modérément donc) : de quoi avoir des idées de recettes!
Tempérer cet indice avec quelques principes
- Attention, la cuisson excessive peut faire augmenter l’indice glycémique des aliments : ne pas surcuire, privilégier les cuissons basse température.
- Ne pas raisonner au cas par cas, mais par alliance : ainsi, manger un avocat avec un burger réduit considérablement l’IG de ce dernier. Soyez donc raisonnable, et cuisinez malin :)! Exemple de plat principal qui « passe » sur le plan de l’IG, en dépit de la présence d’un aliment à l’IG haut : gnocchi aux aubergines, ail et brocolis croquants. Goûter de bananes aux oléagineux et pépites de chocolat noir >85%, etc etc. Faites-vous plaisir aussi!
- Privilégier les céréales les plus complètes possibles
- Si vous devez ou voulez consommer des aliments à fort IG, mangez-les de préférence en fin de repas, et pas hors des repas!
Je vous invite à trouver de l’inspiration sur deux blogs que j’aime et qui montrent comment on peut se nourrir mieux avec moins de sucres :
Bon, et à part le sucre, qu’est-ce qu’on fait pour soigner ses plaques d’eczéma en mangeant mieux? On récapitule pour clore ce chapitre des causes classiques d’eczéma alimentaire, et approfondir quelques notions.
Plaques d’eczéma atopique : et si votre alimentation était le problème?
Eczéma et allergies alimentaires : le bilan allergologique
En résumé, vous devez savoir que même sans allergie alimentaire détectée par des tests allergologiques, des aliments peuvent causer de l’eczéma : on l’a bien vu avec le sucre!
Eczéma allergique et immunité
L’allergie est caractérisée par une quantité élevée d’immunoglobuline E (IgE) qui doit contrer les allergènes. Et parfois, cette IgE surpotège votre corps!
L’allergie peut donc être assimilée à une surréaction immunitaire, qui peut causer ou exacerber l’inflammation de votre peau. On parle alors d’eczéma allergique. Si vous supprimez l’allergène, ou prenez des antihistaminiques, miracle, votre eczéma s’améliorera tout seul rapidement!
Donc si vous avez un eczéma atopique et que vous ne l’avez pas encore fait (ou que vous l’avez fait il y a bien longtemps, dans votre enfance par exemple) : allez faire un bilan allergologique (prescrit par votre dematologue ou votre médecin généraliste)! C’est la première étape à faire pour en avoir le coeur net.
Comment fonctionne l’allergie alimentaire?
En cas d’exposition avec un aliment perçu comme un allergène par votre organisme, votre organisme sera inondé d’IgE, et libérera de l’histamine. Cela va provoquer des réactions inflammatoires, telles que l’eczéma. Si vous souffrez de dermatite atopique, l’inflammation due aux IgE exacerbe les anomalies de votre barrière cutanée.
Alors, quid d’un bilan allergologique rassurant ou ne montrant pas d’allergies IgE médiées? Malheureusement, cela ne signifie pas que votre alimentation n’est pas en cause dans l’expression de votre eczéma… Et il serait vraiment dommage de passer à côté de causes alimentaires de votre eczéma.
Il faut aller plus loin que le bilan allergologique.
Plaques d’eczéma non allergique causées par des sources alimentaires
On explore 4 causes alimentaires possibles, qui ne seront pas détectées par des tests allergologiques!
Allergies retardées
Déjà, il existe des allergies spéciales, qui produisent des tests négatifs alors qu’elles sont bien réelles. Elles sont dites « non IgE-médiées » ou allergies retardées.
C’est le cas de l’intolérance aux protéines de lait de vache (qui touche surtout les enfants). Les tests vont être négatifs, mais pas les symptômes cliniques (dont l’eczéma)!
L’allergie retardée peut toucher tout le monde et survient même en l’absence de terrain génétique favorisant l’allergie (absence d’atopie).
https://www.ameli.fr/assure/sante/themes/allergies/comprendre-allergies
Le mécanisme de survenue est différent de celui de l’allergie immédiate : il n’y a pas de production d’anticorps IgE , mais une activation de certaines cellules de défense de l’organisme (les lymphocytes T).
L’allergie retardée cible principalement la peau sur laquelle un eczéma apparaît au contact de l’allergène responsable. On parle alors d’eczéma de contact.
Les symptômes apparaissent de façon retardée environ 48 heures après le contact avec l’allergène . Ils se traduisent par des rougeurs, des démangeaisons associées à une sécheresse cutanée et des petites cloques.
Les intolérances alimentaires
On en a parlé avec le lactose et le gluten industriel (présent dans les variétés modernes de céréales, qui en dénaturent les protéines et les rendent très indigestes, et pro-inflammatoires) les intolérances alimentaires sont une cause typique d’eczéma chez les personnes atopiques.
Alors on teste absolument le régime d’éviction. C’est 31 jours pour le lactose et 4 mois pour le gluten industriel. Il convient de bien respecter cette durée d’éviction pour vérifier cette intolérance!
L’alimentation acidifiante ou pro-inflammatoire
Enfin, parmi les sources alimentaires pouvant causer un eczéma atopique, il y a les aliments acidifiants. Le sucre en fait partie, mais ce n’est pas le seul!
Je vous invite à consulter à ce sujet la très complète liste de la Coach en Santé Naturelle et Naturopathe Vanessa Lopez. Si vous souffrez de pathologies de type inflammatoires (la dermatite atopique en est une!) alors cette liste pourra vous guider dans l’adaptation de votre régime alimentaire quotidien.
A retenir comme grands principes, souvent sans surprise (une bonne santé n’est pas dénuée de bon sens, fort heureusement… vous n’avez pas besoin d’apprendre cette liste par coeur !) :
- une alimentation de saison est indispensable pour ne pas acidifier votre organisme
- les fruits seront consommés en début de repas, voire même 20-30 minutes avant
- l’alimentation industrielle est à banir (y compris, par exemple, les laitages UHT, les produits confectionnés à partir de farines blanches, etc etc…)
- plus l’aliment (végétal ou animal) est proche de sa forme vivante, meilleur il sera (ainsi, une soupe au poulet avec os et peau sera préférable à un filet de vollaille grillé… les légumes seront cuits à basse cuisson…)
Une alimentation acidifiante déclenche et entretient l’inflammation! Voir ici mon article qui explique les mécanismes de l’inflammation chez les personnes atopiques et leurs conséquences.
>>> Enfin, le sel en excès favorise la prolifération du staphylocoque doré, au rôle majeur dans l’eczéma atopique, cliquez pour lire l’article dédié!
Voilà, c’est tout pour les Food « faux pas »! Je reparlerai bien sûr alimentation, nutrition et eczéma, mais, comme une collègue naturopathe me l’a récemment suggéré, sous june forme plus réjouissante pour notre estomac et notre moral, à savoir « quels aliments sont bons pour l’eczéma », ou « que manger pour lutter contre l’eczéma »?
Avec tous mes souhaits de santé… bon appétit les Becs Sucrés 😉
Virginie
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Bonjour Virginie,
Article très clair, je suis OK avec tout 😉
Peut-être en parleras-tu dans un prochain article car celui-ci parle d’alimentation… Le stress est aussi source d’inflammation et donc peut provoquer et accentuer des crises d’eczéma. Il sera important de poser le mental avec de la méditation, de la cohérence cardiaque, des balades dans la nature au calme…
Caro! Oui! Merci à chaque fois pour tes contributions super pertinentes !
Oui le stress est facteur +++ jen suis d’ailleurs l’exemple vivant en ce moment. Je dirais que stress et maque de sommeil (qui en soi est un stress majeur) sont des déclencheurs typiques qui « marchent à tous les coups🙄😅 » , et causent des crises particulièrement coriaces et immanquables. L’alimentation est une cause hyper importante de l’eczéma mais c’est un facteur finalement pas si compliqué à équilibrer… Un jeûne post excès peut par exemple moduler la réponse inflammatoire en temps réel. Un pic de stress de plusieurs jours ou une dette de sommeil accumulée, elleux, ne pardonnent pas!
J’ajouterai à ta liste : être dans un climat émotionnel tranquillisant et travailler au corps ses émotions, notamment pour les personnes qui sont sur le mode sympathique en permanence, avec un réflexe fight or flight. Car pour ces personnes se déstresser et rendu très compliqué par leur système nerveux qui est comme conditionné pour le mode stress. J’en parlerai bientôt car anxiété et pathologies inflammatoires chroniques vont souvent de paire ! Merci encore pour ton apport.
Bonjour, merci pour cet article très complet ! Je suis complètement d’accord que l’alimentation joue un rôle non négligeable sur des pathologies comme l’eczéma, mais aussi sur des pathologies intestinales comme le syndrome de l’intestin irritable ou la candidose. On peut dire que le corps envoie des signaux de détresse externe par la peau pour manifester un problème interne.
Complétement ! C’est vraiment intéressant de faire le lien entre dermatite atopique et autres pathologies chroniques dont les symptômes eux, sont hyper environnement-dépendants! Et parmi l’environnement, l’alimentation joue un rôle majeur… Pour l’eczéma atopique, on peut estimer à 70% le rôle d’une alimentation mal adaptée dans la fréquence et l’intensité des symptômes…
Super article, ma fille a eu beaucoup d’exéma petite et j’avais bien identifié des aliments inflammatoires comme le sucre et le lait , pas facile quand les enfants sont jeunes.
Dans ton article, tout est clair très bien expliqué, jbravo pour ce travail
Quel travail ! Et tout ça rien que pour nous . Très instructif.
Une petite question : est ce que le lien entre eczéma et staphylo est systématique ?
Merci Nathalie pour ton retour ! Très difficile pour les enfants en effet… Je ferai une série dédiée à l’eczéma atopique des enfants car beaucoup de lecteurs m’en parlent, et les solutions pour les enfants ne sont pas toujours les mêmes…
Merci pour cet article très clair et instructif.
Merci Éric pour la lecture !
Bravo pour cet article très complet !
Oui, un organisme acidifié devient vite inflammatoire, et l’alimentation joue un rôle clé pour cette acidification. J’en parle tous les jours en consultations, car c’est vraiment une cause de nombreuses maladies !
Les sucres font effectivement partie des choses à étudier de près, et effectivement les sucres (« lents » ou « rapides ») qu’on trouve chez 95% des gens sont des sucres acidifiants, malheureusement ! Pain blanc, pâtes blanches, riz blanc, sucre blanc sont consommés en grande quantité chaque jour…. alors que sur le plan de la santé, ce n’est vraiment pas un service à se rendre ! Du côté du pain ou du riz par exemple, certes l’index glycémique bas est intéressant dans leur version complète, mais aussi et surtout ces céréales complètes apportent des minéraux que la version raffinée (blanche car on a retiré l’enveloppe du grain) n’apportent pas… Or au niveau de la mitochondrie, pour que la cellule produise de l’énergie à partir du sucre que l’on mange, il faut aussi que soient présent certains minéraux (et des vitamines et de l’oxygène, mais c’est un autre débat) : s’il n’y en a pas assez dans l’aliment, la transformation en énergie n’aboutit pas (donc on est fatigué car la cellule n’a pas son énergie, par ailleurs) et s’arrête à une étape qui est un acide… donc le pain blanc, le riz blanc et les pâtes blanches acidifient, alors que leur équivalent complet ne le fait pas puisque l’enveloppe du grain apporte ce qu’il faut !
C’est aussi vrai pour le sucre, qui quand on souhaite en consommer, doit être complet ! Ca se trouve en magasin bio sous l’appellation « sucre complet » ou « sucre non raffiné »,,,, Et, non, ce n’est pas la même chose que du sucre roux (qui est un sucre blanc « caramélisé », donc aussi peu nutritif du point de vue des minéraux)
Pour s’alcaliniser et rectifier l’acidité de l’organisme, je conseille souvent la pomme de terre, la patate douce et la banane, dans la catégories des sucres ! Des produits qui complètent bien vos propositions, très pertinentes ! Merci de mettre en lumière le rapport entre l’alimentation et la santé !
« Que l’aliment soit ton premier médicament », disait Hippocrate, le père de la médecine !
Oh merci pour ce commentaire extrêmement instructif et précieux pour les lecteurs ! 😲 on comprend bien l’acidification et l’enrayement de nos usines énergétiques que sont les mitochondries dans toutes nos cellules !
J’apprends d’ailleurs en le lisant que le sucre roux n’est pas un sucre complet mais de sucre blanc caramélisé…